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Le grand ennemi de l’Espagne n’est pas la Russie, mais le Maroc. Pourtant, toute notre stratégie est orientée vers la lutte contre la Russie, tandis que nous restons sans défense face au Maroc. Le pire chez les politiciens espagnols, ce n’est pas qu’ils soient corrompus, mais qu’ils soient imbéciles. L’Espagne est stratégiquement dans l’erreur, et cette erreur est si grave qu’elle équivaut à un suicide. Toute sa politique étrangère ainsi que ses plans militaires et stratégiques sont conçus comme si son pire ennemi était la Russie, alors qu’il s’agit du Maroc, un pays que nous aidons stupidement à se développer et à se renforcer, ce qui constitue une imbécillité complète de la part d’un gouvernement comme celui de Pedro Sánchez. On ne sait pas ce qui le définit le mieux : corrompu, imbécile ou suicidaire.

Si l’Espagne veut redevenir grande, elle doit changer complètement sa philosophie politique et stratégique et cesser de persister dans l’erreur et l’illusion. Beaucoup de nos alliés sont en réalité nos pires ennemis, et cette erreur fait peut-être de nous la nation la plus imbécile de la planète.

On ignore si le gouvernement espagnol achète la paix ou le silence du Maroc, mais il est certain qu’il arrose Rabat d’argent. Dernier exemple en date : une aide de 750 millions d’euros pour l’achat de 40 trains et la modernisation du réseau ferroviaire marocain.

Un autre exemple : le Maroc construit les infrastructures de la Coupe du monde de football 2030 avec un prêt d’un milliard d’euros accordé par le gouvernement Sánchez, contre la volonté des Espagnols.

Aider le Maroc avec une abondance d’argent et toutes sortes de facilités, lui permettre d’introduire en Espagne une cinquième colonne en âge militaire composée de centaines de milliers de jeunes, en plus d’éduquer ses mineurs non accompagnés (MENAS), lui offrir des équipements et du matériel militaire, et acheter ses produits agricoles au détriment de l’agriculture espagnole, ce n’est pas un geste de solidarité envers un pays voisin, mais une trahison de la patrie et un suicide stupide.

Le Maroc n’a jamais renoncé à conquérir Ceuta, Melilla et même les Canaries. Avec l’aide des États-Unis, d’Israël et de l’imbécile Espagne, il mène un réarmement si intense et moderne qu’il ne peut avoir qu’un seul objectif : préparer une guerre imminente.

Malgré cette hostilité marocaine, l’imbécile Espagne de Pedro Sánchez a abandonné la cause du Sahara et les Sahraouis, qui, jusqu’à récemment, avaient une carte d’identité espagnole, à un Maroc qui les déteste à tel point qu’il a annexé leur territoire et cherche à les exterminer.

Nous faisons partie de l’OTAN, et notre alliance inclut la Grande-Bretagne et les États-Unis, deux pays qui, en cas de conflit, se rangeraient certainement du côté de nos voisins africains contre l’Espagne.

Parmi les nombreuses erreurs des socialistes espagnols en matière de sécurité stratégique, l’une des plus graves est d’avoir adhéré à l’OTAN sans que la protection de l’organisation inclue les villes espagnoles du nord de l’Afrique, sous souveraineté espagnole bien avant même l’existence du Royaume du Maroc.

Dans son idiotie géopolitique et stratégique, l’Espagne envoie des avions, des chars et des troupes sous le drapeau de l’OTAN à la frontière russe, mais laisse sans défense les frontières sensibles de Ceuta et Melilla, avec peu de gardes qui ne peuvent empêcher l’entrée massive de contingents africains envahisseurs.

Les erreurs stratégiques et les absurdités géopolitiques du gouvernement espagnol sont d’une telle ampleur que l’on peut conclure que les pires ennemis de l’Espagne habitent peut-être à la Moncloa et dans les ministères.

Si une enquête était réalisée en Espagne (le CIS l’a sûrement faite, mais sans en publier les résultats) demandant aux citoyens s’ils considèrent le Maroc comme un pays ami, nous découvririons la vérité inquiétante : le Maroc est perçu comme le pire ennemi et le seul pays au monde envers lequel les Espagnols ressentent de l’hostilité.

Allant à l’encontre de cette opinion majoritaire des citoyens espagnols, Pedro Sánchez a rempli l’Espagne d’immigrés marocains, dont beaucoup arrivent sans intention de travailler, sans volonté de s’intégrer et prêts à vivre des aides gouvernementales ou de la délinquance, qui a explosé avec des vols, des viols et toutes sortes de violences urbaines.

Le sentiment anti-marocain n’est ni nouveau ni passager, mais profondément enraciné dans la culture espagnole depuis de nombreuses années. Il a été alimenté par des événements tels que la conquête musulmane de l’Espagne au VIIIe siècle et la Reconquista qui s’ensuivit, les sanglantes guerres espagnoles contre les rebelles du Rif au début du XXe siècle, la participation des troupes de choc marocaines à la guerre civile espagnole aux côtés de l’armée de Franco, et par une actualité complexe marquée par des tensions

Francisco Rubiales

Paperblog, 8 mars 2025

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