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Le Hirak a fait entrer l’Algérie dans la modernité politique. Ne pas le célébrer, ne pas en débattre en toute liberté et en toute sérénité est une attitude qui relève du déni de vérité historique et d’un manque de considération pour les millions de citoyennes et de citoyens qui ont porté le plus massif et le plus pacifique des mouvements populaires dans l’histoire moderne des Nations.

Au lieu d’en faire un motif de grandeur et de fierté nationales et de fédérateur de la Nation autour de ses revendications de justice et de lutte contre la corruption, le gouvernement et des élites politiques et sociales l’ont réduit à une querelle idéologique ou à des luttes claniques ou de leadership comme pour toutes les crises politiques que le pays a connues avant le Hirak.

L’Algérie a été construite autour de l’idéal de liberté, l’Etat l’a été de façon pas toujours consensuelle et parfois violente, le peuple en a tiré les enseignements pour faire du Hirak la première rupture non violente dans l’Algérie indépendante.

A ce titre, le Hirak est une véritable révolution culturelle et un marqueur du niveau de conscience et de responsabilité d’un grand peuple. Il a été boycotté, critiqué et presque réduit au silence médiatique par l’Occident et l’Orient, uniquement parce qu’il n’obéissait à aucun agenda extérieur.

Source : Twitter, 26/02/2025

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