Etiquettes : Maroc, Ali Lmrabet, attentats de Casablanca, attentat du Café Argana, Mehdi El Hijaouy, salafiya jidadiya, terrorisme d’Etat, Makhzen, DST, DGST, Abdellatif El Hammouchi, Mohamed El Khabbachi,

Le 16 mai 2003, 5 explosions ont retenti à Casablanca laissant 33 morts et une centaine de blessés. Des milliers de membres du mouvement de la salafiya al-jihadiya mais les preuves quant à leur culpabilité n’ont jamais été vraiment déterminantes. En plus, le mouvement cité, en réalité, s’est structuré en prison après les vagues d’arrestations qui ont suivi ces attentats.

Le 28 avril 2011, un autre attentat secoue la ville touristique de Marrakech. Dans cet attentat connu aussi sous le nom d’Argana. l’auteur a fait recours à une bombe actionnée à distance laissant 17 morts et 20 blessés de nationalités différentes.

Pour cet attentat de Marrakech, la piste d’Al-Qaïda, et donc de la salafiya al-jihadiya est à nouveau mise en avant. Cependant, le Maroc étant connu comme un pays stable, l’hypothèse de la manipulation a été largement relayée. Cette hypothèse, même si elle est pour l’instant invérifiable, est plausible, parce qu’elle permettrait à une partie du pouvoir de reprendre la main, de décrédibiliser les islamistes et de maintenir une certaine pression sécuritaire sur le peuple marocain tout en le détournant de ses velléités démocratiques.

Dans une récente sortie médiatique diffusée sur son compte Youtube, le journaliste marocain Ali Lmrabet, a révélé l’implication du Makhzen dans les deux crimes mentionnés.

D’après le journaliste marocain exilé en Espagne, Mehdi El Hijaouy, lorsqu’il travaillait à la DGED, a demandé à Mohamed El Khabbachi de contacter le journal El Massae et lui transmettre une information extrêmément grave : la DST se trouve derrière les attentats de Casablance du 16 mai 2003.

El Khabbachi a exécuté l’ordre. « Les explosions ont été actionnées à distance », a-t-il dit. « Vous n’avez rien à crainde de la justice ni de la police », a-t-il ajouté pour convaincre ses interlocuteurs de publier l’information.

C’est la raison pour laquelle, El Khabbachi n’ose pas s’en prendre à Hijaouy dans son site Barlamane.com. Par crainte que ce dernier balance tout ce qu’il sait sur lui, affirme Lmrabet. Et c’est ce qui explique les louanges de ce site au patron de la DGSN, Abdellatif El Hammouchi. Une façon de lui demander pardon pour le tort causé avec cette indiscrétion.

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