Tags : LA RAZON, Mehdi El Hijaouy, Maroc, DGED, Services secrets marocains, CNI, Espagne,
L’article révélateur du journal LA RAZÓN sur la liberté d’action des espions marocains en Espagne n’est resté que quelques heures en ligne.
Sous le titre « Le Maroc a surveillé le chef des espions en Espagne à l’insu de Marlaska », le journal espagnol, citant des « sources de sécurité consultées », rapporte que l’ancien chef des espions marocains a passé deux mois à Madrid, poursuivi par les services secrets marocains.
LA RAZÓN affirme même avoir eu accès aux images des surveillances subies par le numéro deux de la DGED marocaine « pour avoir dénoncé la corruption des amis de Mohamed VI ».
Cependant, l’article supprimé a été repris par le site web MSN Espagne. Voici un résumé de son contenu :
Le Maroc a mené des surveillances à Madrid sur Mehdi Hijaouy, sans en informer le ministère de l’Intérieur espagnol. Hijaouy, considéré comme un expert en sécurité et ancien chef de la sélection marocaine lors de la Coupe du Monde 2022, a dénoncé un cas de corruption auprès du roi Mohamed VI, ce qui a provoqué sa persécution et sa fuite du Maroc.
Il s’est d’abord réfugié en France avec sa femme et son fils, mais la famille a été suivie par des agents marocains. Au début, il s’est installé en France, accompagné de sa femme et de leur bébé de quelques mois à peine. L’inquiétude a rapidement gagné la famille. La femme de Mehdi sortait dans la rue avec la poussette de leur enfant et était constamment suivie par les services secrets marocains.
Ensuite, ils se sont rendus à Madrid, où Hijaouy a été arrêté suite à un mandat d’arrêt émis par le Maroc. Devant l’Audiencia Nacional, il a affirmé avoir travaillé pendant 24 ans dans la police secrète marocaine et avoir écrit à Mohamed VI pour l’avertir de la corruption de ses amis.
Après sa libération, il a demandé l’asile politique et a dénoncé être surveillé par des espions marocains. Sa femme a souffert de plusieurs intoxications alimentaires qui ont déclenché toutes les alarmes. Elle a consulté un médecin, mais les résultats n’ont pas été concluants quant à la cause. Finalement, ils ont décidé de partir avec le reste des membres de leur famille pour préserver leur sécurité.
En novembre 2024, il devait comparaître devant l’Audiencia Nacional, mais il a disparu sans laisser de trace. Son lieu de résidence et celui de sa famille restent inconnus, au milieu des craintes pour leur sécurité en raison de la persécution intense qu’ils ont subie.
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