Maroc Leaks : Selon El Khabbachi, Ramdan Messaoud a tenté de chanter ses maîtres du Makhzen

Messaoud Ramadan, jusque là acquis à la thèse du Maroc, avait fait une volte face étonnante à la suite du démantèlement du campement de protestation Sahraoui de Gdeim Izik en novembre dernier, en multipliant, dans les médias Espagnols, les déclarations incendiaires contre le Maroc. Selon les observateurs, cet étonnant «retournement de veste » de Messaoud Ramadan serait du à son éviction du CORCAS.

Selon Mohammed El Khabbachi, un haut responsable de la DGED, Ramdan Messaoud s’est rendu à Madrid « pour faire sa propagande contre le projet d’autonomie marocain qu’il qualifie de « véritable farce ». Dans une dépêche interne destinée à Mourad El Ghoul, El Khabachi rapporte les déclarations fracassantes de Ramdan Messaoud en Espagne:

Espagne-Maroc-Sahara-NI

Messaoud Ramadan à Madrid pour faire sa propagande contre le projet d’autonomie Marocain qu’il qualifie de « véritable farce »

Madrid, 24 Mars (MAP)- Le président de l’association Sahraouie de défense des Droits Humains (ASADEH) et membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires du Sahara (CORCAS) a annoncé, jeudi à Madrid, qu’il n’appuie plus le projet d’autonomie Marocain, se prononçant en faveur de l’autodétermination du Sahara.

Messaoud Ramadan, qui semble venir en Espagne pour faire une campagne de propagande à sa nouvelle et surprenante décision vu le « flop » de son annonce récente qui n’a été répercutée que par le correspondant du journal électronique Espagnol « El Imparcial », Pedro Canalés, a affirmé, lors d’une conférence de presse, se retirer « totalement » de la « farce » que constitue le projet d’Autonomie proposé par le Maroc pour résoudre la question du Sahara.

Messaoud Ramadan, jusque là acquis à la thèse du Maroc, avait fait une volte face étonnante à la suite du démantèlement du campement de protestation Sahraoui de Gdeim Izik en novembre dernier, en multipliant, dans les médias Espagnols, les déclarations incendiaires contre le Maroc. Selon les observateurs, cet étonnant «retournement de veste » de Messaoud Ramadan serait du à son éviction du CORCAS.

D’ailleurs c’est cette même affaire de Gdeim Izik qui aurait motivé sa décision de se « démarquer de la face du projet Marocain », a-t-il affirmé devant une assistance formée de certains représentants de médias Espagnols mais également de sympathisants du Polisario.

Ces derniers, selon Europa presse, qui l’ont accusé de « tiédeur » envers le Maroc, l’ont interrogé si sa nouvelle position veut dire qu’il appuie l’autodétermination du peuple Sahraoui ; ce à quoi il a répondu par l’affirmation.

Selon Messaoud Ramadan, sa décision est motivée par « la répression brutale » exercée par les autorités Marocaines et les « milices formées par la population Marocaine installé au Sahara » à l’encontre du campement de protestation Sahraoui de Gdeim Izik.

Tout en reconnaissant avoir appuyer le projet d’autonomie proposé par le Maroc afin que « le Sahara puisse atteindre un degré d’autonomie similaire à celui de la Catalogne et du Pays Basque, il a affirmé que les incidents de Gdeim Izik l’ont fait changé d’opinion.

Il a également affirmé qu’à la suite de ces incidents il est arrivé à la conclusion que le projet d’Autonomie Marocain est devenu « Caduc », estimant que toute personne qui n’aurait ne serait ce qu’un peu de moralité « doit aussi se démarquer » de ce projet.

Pour convaincre la salle de « son haut degré de probité et de moralité », Messaoud Ramadan a affirmé avoir présenté sa démission du CORCAS jeudi dernier.

Durant la conférence de presse, Messaoud Ramadan a été accusé par l’un des frères de Said Sidahmed Abdelwahab, plus connu sous le nom de Said Dambar, qui aurait été tué par la police Marocaine le 22 décembre dernier, de « travailler pour le compte du gouvernement Marocain ».

Répondant à cette accusation, le président de l’ASADEH a affirmé condamner cet assassinat, affirmant que le cas de Said Dambar est un exemple de plus de « l’impunité » dont se prévaut l’Etat Marocain.

Le frère de Said Dambar, en sa qualité de membre de « la campagne internationale d’appui à la famille du martyr Said Dambar », dont le siège se trouve à Lanzarote aux îles Canaries, a également accusé le gouvernement Espagne d’oublier les droits des Sahraouis qui «du point de vue de la loi sont des Espagnols et non pas Marocains ».(MAP)

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