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Maroc Leaks : L’histoire rocambolesque du Projet Omega et Salaheddine Mezouar

Les documents révélés par le hacker Chris Coleman accusent Salaheddine Mezouar d’avoir participé à un trafic d’influence en accordant plusieurs millions de dollars au cabinet McKinsey pour qu’il prépare cette étude sur l’émergence de l’économie marocaine, en échange de l’embauche de sa fille. La fille travaillait pour McKinsey, mais le ministre prétend que c’est en fonction de ses propres mérites.

Le hacker Chris Coleman a mis à disposition du public en 2014, deux documents confidentiels, concernant le projet OMEGA, préparé par les responsables de McKinsey à l’attention du Ministre marocain.

Selon le bureau de conseil Consultor, ce document permet « d’apprécier la forme des documents commerciaux de McKinsey mais aussi le parti pris de dresser un diagnostic sombre de la situation pour mieux justifier le besoin de conseil.

Des recherches ont permis de mettre en cause le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération à l’époque, Salaheddine Mezouar, dans un trafic d’influence, cachant probablement une affaire scabreuse.

Selon les éléments de l’enquête, la fille du Ministre a décroché le poste, suite à l’intervention de son père auprès des responsables de ladite société.

Le Ministre marocain entretient des relations assidues avec des membres de la société Mc Kinsey, en l’occurrence les nommés Amine Tazi-Riffi et Youssef Tazi Mezalek.

Récemment, Amine Tazi-Riffi a contacté le Ministre pour lui faire part d’un projet, baptisé OMEGA. Ce projet a fait l’objet d’une discussion, entre les deux hommes, lors d’une rencontre, le jeudi 23 septembre 2014.

Le projet OMEGA porte sur la réalisation d’une étude, destinée a relancer l’économie marocaine. Une proposition commerciale de McKinsey pour le gouvement marocain. Datée du 25 septembre 2014, ce « document de cadrage » est relatif à un projet destiné à relancer l’économie du pays.

Le Ministre marocain a usé de son influence pour signer un contrat avec la société Mc Kinsey.
Tout laisse croire que Mezouar s’est fait piéger par les responsables de la société McKinsey, qui ont utilisé sa fille comme moyen de pression pour décrocher le projet OMEGA.

Les relations du Ministre marocain avec cette société ne cacheraient-t-elles pas des enjeux financiers, liés à des versements de commission, sachant que cette étude coûtera aux contribuables marocains des millions de dollars.

Les documents révélés par le hacker Chris Coleman accusent Salaheddine Mezouar d’avoir participé à un trafic d’influence en accordant plusieurs millions de dollars au cabinet McKinsey pour qu’il prépare cette étude sur l’émergence de l’économie marocaine, en échange de l’embauche de sa fille. La fille travaillait pour McKinsey, mais le ministre prétend que c’est en fonction de ses propres mérites.

Une lettre adressée à l’époque par le ministre marocain des affaires étrangères à son homologue confirme l’embauche de Sarah Mezouar par McKinsey.

Dans cette lettre, Laurent Fabius révèle qu’à l’occasion de leur rencontre, le 14 novembre 2014 à Rabat, Mezouar lui avait fait part des difficulités rencontrées par sa fille, Sarah, dans les démarches entreprises auprès de l’administration de Travail française pour lui permettre de rejoindre la société McKinsey.

« J’ai le plaisir de vous faire savoir qu’à la suite de mon intervention, I’autorisation e travail a été délivrée ce jour. Je me réjouis que fille puisse désormait commencer dans notre pays la brillante carrière professionnelle à laquelle la destinaient ses études. En vous remerciant de nouveau pour la qualité de votre accueil, jeudi dernier, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute conideration », écrit le chef de la diplomatie de l’Elysée.

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