Selon Vox Populi, le CNI (services secrets espagnols) a identifié des schémas communs dans l’infection du téléphone de Pedro Sánchez avec ceux utilisés pour espionner le président Emmanuel Macron et d’autres personnalités en France. « Une adresse e-mail commune et la correspondance d’une partie de l’infrastructure utilisée établissent des parallèles ».
Dans un article paru ce matin, le média espagnol détaille l’enquête du Centre National de Renseignement (CNI) sur l’infection par le logiciel espion Pegasus des téléphones de hauts fonctionnaires espagnols, y compris le président Pedro Sánchez et les ministres Margarita Robles et Fernando Grande-Marlaska.
Les analyses forensiques ont révélé des schémas communs dans les attaques visant l’Espagne et la France, tels que l’utilisation d’une même adresse e-mail (Iinakeller2203@gmail.com) et d’une partie de l’infrastructure utilisée. Cependant, il n’y a pas suffisamment de preuves pour conclure que toutes les attaques ont une origine commune.
Le juge José Luis Calama, qui dirige l’enquête, rencontre des difficultés pour retracer l’origine des attaques en raison de la nature furtive de Pegasus, qui laisse à peine des traces. Les rapports du CNI détaillent les dates et la quantité de données volées, mais n’identifient pas les auteurs. Le juge a demandé des informations à la France et à Israël, y compris une ordonnance européenne d’enquête et une commission rogatoire à Israël, bien qu’il n’ait pas encore reçu de réponse des autorités israéliennes.
L’objectif est de trouver de nouveaux éléments permettant de faire avancer l’enquête, actuellement dans l’impasse. Les efforts incluent des collaborations internationales et des analyses techniques pour démêler les liens entre les attaques dans les deux pays.
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