Un média turc critique la participation des membres d’un mouvement kurde syrien dans une conférence sahraouie à Tindouf

"L’Algérie, de son côté, a déclaré avoir vu les photos et souhaite en vérifier l’authenticité. "Je tiens à rappeler que les relations fortes et stratégiques qui lient mon pays à la Turquie ne sauraient souffrir d’aucun amalgame ou ambiguïté malveillante", a déclaré Amar Belani, ambassadeur d’Algérie en Turquie. Belani a ajouté qu’Alger ne s’ingère pas dans les affaires intérieures des États, ce qui constitue une position doctrinale de la politique étrangère du pays, et que l’Algérie condamne le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations", ajoute le Daily Sabah.

Le journal Daily Sabah a qualifié « d’initiative controversée » le fait d’avoir invité des membres des Unités de protection du peuple (en kurde : Yekîneyên Parastina Gel, abrégé YPG, prononcé, la branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD) kurde en Syrie. Un mouvement formé en 2011 lors du soulèvement contre le régime de Bachar Al Assad.

Selon le Daily Sabah, « la branche syrienne du groupe terroriste PKK, les YPG, a participé à la réunion du Front, intitulée « Sommet de solidarité sahraoui », dans les camps sahraouis proches de l’Algérie, du 4 au 7 janvier, selon des sources diplomatiques ».

« Lors de la réunion, les YPG/PKK ont fait une présentation et diffusé des messages de propagande appelant au soutien et dénonçant les opérations antiterroristes de la Turquie », affirme le media turc pour lequel « la Turquie, dans ce conflit, soutient le gouvernement marocain et ne reconnaît ni la RASD ni le Front Polisario. Ankara soutient une solution politique durable et équitable au problème par le dialogue, dans le cadre des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU ».

« L’Algérie, de son côté, a déclaré avoir vu les photos et souhaite en vérifier l’authenticité. « Je tiens à rappeler que les relations fortes et stratégiques qui lient mon pays à la Turquie ne sauraient souffrir d’aucun amalgame ou ambiguïté malveillante », a déclaré Amar Belani, ambassadeur d’Algérie en Turquie. Belani a ajouté qu’Alger ne s’ingère pas dans les affaires intérieures des États, ce qui constitue une position doctrinale de la politique étrangère du pays, et que l’Algérie condamne le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations », ajoute le Daily Sabah.

D’après la même source, « au niveau international, le conflit suscite des réponses variées : le Maroc bénéficie du soutien de pays comme les États-Unis, qui ont reconnu sa revendication sous l’administration Trump, tandis que d’autres soutiennent la quête d’autodétermination du Polisario. L’ONU a facilité des efforts de paix, notamment un cessez-le-feu en 1991 et la création de la mission MINURSO pour surveiller la situation et préparer un référendum. Cependant, le vote n’a pas encore eu lieu, laissant le conflit non résolu ».

Le Daily Sabah rappelle que « le conflit a plusieurs implications touchant divers domaines. La région reste divisée, le Maroc contrôlant la majorité du territoire, y compris les principales villes et ressources, tandis que le Front Polisario administre des zones peu peuplées à l’est du mur défensif construit par le Maroc. En outre, cela exacerbe les tensions entre le Maroc et l’Algérie, qui soutient le Front Polisario diplomatiquement, militairement et financièrement. La question a également des implications plus larges en raison des ressources naturelles du Sahara occidental, notamment les phosphates et les pêcheries, ainsi que de son emplacement stratégique ».

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