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L’Audience provinciale de Madrid a rejeté l’action en justice pour « vantardise » du Royaume du Maroc contre le journaliste espagnol Ignacio Cembrero.
Ce dernier avait, rappelons-le, accusé les services secrets marocains d’être responsables du piratage de téléphones portables, dont le sien, avec le logiciel espion « Pegasus ».
Dans son arrêt, le tribunal madrilène a soutenu la position de Cembrero et adopté les décisions d’autres juges espagnols qui remettent en question la viabilité d’imposer une « condamnation au silence » aux journalistes dans des affaires comme celle-ci. Cette décision réaffirme la protection du droit à l’information et de la liberté d’expression, éléments essentiels dans le travail journalistique.
Cembrero, connu pour ses enquêtes sur les relations entre l’Espagne et le Maroc, avait dénoncé publiquement que son téléphone portable avait été infecté par Pegasus, un logiciel espion au centre de nombreuses controverses internationales en raison de son utilisation pour surveiller des journalistes, des activistes et des responsables politiques.
La décision de l’Audience Provinciale représente un revers pour la tentative du gouvernement marocain de contrer les accusations par des actions en justice, réaffirmant l’indépendance du journalisme dans sa mission d’informer sur des questions d’intérêt public.
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