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La section de la Défense militaire collective (CDM) de l’armée malienne a accusé le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de « trahison » et de « dénonciation » après ses critiques à l’égard des généraux au pouvoir, selon Africa News et des agences de presse.
Ce groupe, lié à la junte d’Assimi Goïta, exige la démission de Maïga sous 72 heures, affirmant qu’il a commis une « haute trahison ». Les précédents appels du CDM ont souvent été pris en compte par la junte.
Maïga avait été nommé par les militaires en 2021 après le deuxième coup d’État de cette année au Mali. Le 16 novembre de cette année, il a critiqué la junte pour son exclusion des décisions clés, en particulier celles concernant la transition politique du pays.
Il s’est exprimé en commémorant les Forces armées maliennes pour leurs efforts dans la « libération de Kidal » l’année dernière, lorsque les forces maliennes ont repris un bastion rebelle après près de dix ans.
Dans son discours, il a souligné « l’urgent besoin de clarté politique au Mali et une réorientation de la transition », et a mis en garde contre un « spectre imminent de confusion et de mésinterprétation » durant cette période.
Il a également condamné la décision unilatérale de la junte de reporter la fin de la transition, initialement fixée au 26 mars de cette année, sans avoir consulté le gouvernement.
L’influence de Maïga sur l’armée semble limitée, et il est spéculé depuis des mois qu’il serait démis de ses fonctions, notamment depuis son soutien en juin dernier à un texte critique envers la junte.
Africa News, Agence Anadolu, Reuters
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