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Que ce soit dans les domaines économiques, politiques ou sociaux, la France semble malheureusement vaciller sous les yeux de son président, Emmanuel Macron. Au lieu de se concentrer sur la stabilisation des finances publiques, il s’est envolé vers le Maroc, adoptant le rôle de « mercenaire politique » pour soutenir le roi Mohammed VI dans son plan d’annexion du Sahara occidental. En effet, Macron a annoncé l’ouverture d’un consulat français à Laâyoune, une ville sahraouie sous occupation marocaine, un geste perçu par certains comme une approbation implicite des ambitions marocaines.
Cette visite intervient alors que la situation budgétaire française est marquée par des tensions répétées, des déficits publics qui s’envolent et une dette publique devenue difficile à contrôler. Les indicateurs d’activité économique s’effondrent, et les perspectives de hausse du chômage inquiètent les économistes. Une situation que certains qualifient de « véritable naufrage économique et politique ».
La situation financière de la France est critique : les déficits sont plus élevés que prévu et la dette continue de croître. Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a d’ailleurs alerté sur le fait que le déficit public pourrait atteindre 6 % du PIB cette année, contre les 5,1 % initialement estimés. En 2023, les dépenses de l’État ont atteint 454 milliards d’euros, avec un déficit de 173 milliards, soit un trou de 38 % dans les dépenses.
La dette publique de l’Hexagone, déjà alourdie par la crise sanitaire, a augmenté de 68,9 milliards d’euros pour atteindre 3 228,4 milliards d’euros. La France voit son taux d’emprunt à 10 ans dépasser celui de l’Espagne, une première depuis près de 18 ans, ce qui a de quoi inquiéter les investisseurs. Le programme d’emprunt sur les marchés pourrait même franchir le seuil symbolique des 300 milliards d’euros en 2025, après un record de 285 milliards cette année. Sans efforts de redressement, la France risque même des sanctions potentielles dès l’été prochain.
En juillet 2024, selon les données de la Banque de France, le nombre de défaillances d’entreprises cumulées sur l’année a dépassé les 63 000. La Bourse française a chuté de 5 %, et les actions des entreprises tournées vers le marché intérieur ont été particulièrement impactées. Les deux plus grandes banques françaises, BNP Paribas et Crédit Agricole, ont perdu chacune 11 % de leur valeur.
Face à cette situation alarmante, de nombreuses questions se posent : la France peut-elle freiner ce déclin économique ? Quelle sera l’ampleur du déficit public en 2025 ? La France continuera-t-elle de figurer parmi les mauvais élèves de l’Europe en matière de croissance ? Plutôt que de s’engager dans des affaires internationales controversées comme le dossier du Sahara occidental, Emmanuel Macron pourrait devoir se recentrer sur les enjeux économiques nationaux pour éviter à la France une descente aux enfers.
Source : Reflexion.dz
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