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Rabat, le 30 Avril 2013
Note à l’attention de Monsieur le Ministre
Objet : Prochaine cérémonie d’investiture du Président équatorien élu / Eléments d’information et d’analyse pour l’envoi d’une Note à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Suite aux instructions de Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, les éléments d’information et d’analyse en prévision de l’envoi d’une Note à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, au sujet de l’invitation adressée à notre pays par le Gouvernement équatorien afin de prendre part à la cérémonie d’investiture du Président élu, M. Rafael Correa Delgado, prévue à Quito, le 24 mai 2013, ce, de manière à pouvoir déterminer le niveau de représentation du Maroc à ladite cérémonie.
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Rabat, le 30 Avril 2013
ELEMENTS D’INFORMATION ET D’ANALYSE EN PREVISION DE L’ENVOI D’UNE NOTE A LA TRES HAUTE ATTENTION DE SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE, SUITE A L’INVITATION ADRESSEE A NOTRE PAYS POUR PARTICIPER A LA CEREMONIE D’INVESTITURE DU PRESIDENT EQUATORIEN ELU
La capitale équatorienne abritera, le 24 mai 2013, la cérémonie d’investiture du Président équatorien élu, M. Rafael CORREA DELGADO, qui a remporté le scrutin présidentiel du 17 février dernier, dès le premier tour, avec une large majorité des voix, briguant ainsi un troisième mandat consécutif, après avoir été élu la première fois en 2006, puis en 2009.
Dans ce contexte, le Gouvernement de la République de l’Equateur a adressé une invitation à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, pour prendre part à la cérémonie d’investiture en question.
Une invitation a de même été adressée à M. Abdel-Ilah Benkiran, Chef du Gouvernement pour y assister également.
En outre, le Gouvernement équatorien a convié le séparatiste Mohamed Abdelaziz à part à la cérémonie en question, sachant que l’Equateur reconnaît la pseudo « RASD » depuis le rétablissement de ses « relations » avec cette entité fantoche, le 08 février 2006. Il sied de rappeler que le Président Rafael Correa a toujours exprimé son soutien en faveur des séparatistes, en appuyant ouvertement leurs thèses.
En effet, depuis l’arrivée de M. Correa au pouvoir, les relations entre l’Equateur et la pseudo « RASD » ont connu une certaine évolution marquée notamment par la signature, le 12 juillet 2012, d’un mémorandum d’entente pour l’établissement de consultations politiques entre le Ministère équatorien des Relations Extérieures et le soi-disant « ministère des affaires étrangères » de la pseudo « RASD ».
Il va sans dire que le Président équatorien élu, qui reste proche du Venezuela et du concept « chaviste », ne devrait adopter aucun changement dans sa position de soutien aux séparatistes, ce, conformément à sa vision idéologique de gauche populiste qu’il souhaite renforcer dans le cadre de sa « révolution citoyenne » et du « socialisme du 21ème siècle ».
Toutefois, et afin d’accompagner la stratégie de rapprochement préconisée en direction des pays latino-américains qui continuent de reconnaître la pseudo « RASD », il serait tout opportun que notre pays puisse maintenir un contact avec les autorités équatoriennes, de manière à poursuivre auprès d’elles les démarches de sensibilisation sur toute la réalité de la question du Sahara marocain et sur les opportunités qu’offre l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations avec le Maroc, en plus d’éviter de céder entièrement le terrain aux séparatistes dans les sous-régions du continent.
L’objectif escompté est de susciter l’intérêt de l’Equateur pour le développement d’une coopération bilatérale mutuellement bénéfique et d’amener ce pays à mieux saisir l’importance stratégique du Maroc dans son environnement géopolitique, sachant notamment que Quito, qui avait exprimé une prédisposition pour l’ouverture d’un bureau commercial en Afrique, avait signalé que le choix pourrait être éventuellement porté sur le Maroc pour une telle ouverture.
Aussi, et à la lumière de ce qui précède, une participation du Maroc à la cérémonie d’investiture du Président équatorien élu, pourrait être assurée au niveau de notre Ambassadeur accrédité en Equateur avec résidence en Colombie.
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AU SUJET RELATIONS AVEC EQUATEUR
Badre Rochdi [badrerochdi@hotmail.com]
Date d’envoi : samedi 4 octobre 2014 14:09
À : floudaya
ETAT DES RELATIONS BILATERALES ENTRE LE MAROC ET L’EQUATEUR:
Au chapitre des relations bilatérales, l’Equateur a reconnu la «rasd» le 14 novembre 1983 et a régulièrement voté en faveur des résolutions algériennes à la quatrième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Les relations entre le Maroc et l’Equateur se trouvent actuellement au point mort, ce, en raison de la position hostile que ce pays affiche ouvertement à l’égard de notre Cause Nationale, sachant que le Président équatorien a toujours apporté son soutien aux séparatistes, qui s’est traduit par le renforcement des liens avec la pseudo « rasd », notamment avec la signature, en juillet 2012, d’un Mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre le Ministère des Relations Extérieures équatorien et cette entité fantoche.
La position équatorienne d’hostilité à l’égard du Maroc a d’ailleurs été exprimée, à nouveau, au terme d’un communiqué conjoint avec l’Algérie, publié à l’issue d’une visite effectuée le 09 avril 2014, à Alger, par le Vice-ministre équatorien des Relations Extérieures et de l’Intégration Politique, M. Leonardo Arizaga, appelant à « l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» et à « l’élargissement du mandat de la MINURSO par la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme », en plus de la décision des autorités équatoriennes d’ouvrir prochainement une Ambassade à Alger.
Selon une dépêche de la soi-disant « Sps », publiée le 07 août 2014, les séparatistes s’apprêteraient à ouvrir une soi-disant « ambassade » à Quito, décision qui serait intervenue à l’issue d’une rencontre entre le Ministre équatorien des Relations Extérieures et de Mobilité Humaine, M. Ricardo Patiño et le soi-disant « ministre délégué » de la pseudo « rasd » pour l’Amérique latine, le dénommé Haj Ahmed, le 06 août 2014. La même dépêche signale que l’Equateur soutient « la lutte pour l’auto-détermination et le respect des Droits de l’Homme du peuple sahraoui ».
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22/09/2014
Eléments de Langage : Maroc – Équateur
– Souligner l’engagement permanent du Maroc en faveur du renforcement des relations avec l’ensemble des pays du continent latino-américain et des Caraïbes, qui représentent une région prioritaire, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud et des processus d’intégration interrégionaux, une décision qui puise sa raison dans la volonté de rapprochement du Maroc avec les peuples des pays latino-américains et caribéens, sur la base du riche patrimoine culturel commun et des fortes affinités linguistiques (6 millions d’hispanophones au Maroc) ;
– Rappeler, dans ce contexte, que cet intérêt se traduit par les contacts maintenus entre les deux pays dans le cadre de la coopération multilatérale au sein des principales Organisations Internationales et des processus interrégionaux sur divers thèmes d’intérêt commun, sachant que les deux pays partagent la même vision de promotion des valeurs universelles de justice, de solidarité, de paix sociale et de développement ;
– Se féliciter, à titre d’exemple, de la coordination entre les deux pays dans le cadre du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’ONU (Le Maroc a appuyé le projet de résolution déposée par l’Equateur concernant « l’Elaboration d’un instrument international juridiquement contraignant sur les sociétés transnationales et autres entreprises et les droits de l’homme », au CDH) ;
– Rappeler que le Royaume et l’Équateur participent activement aux travaux des Sommets Amérique du Sud/pays Arabes (ASPA) et Amérique du Sud/Afrique, (ASA), en se félicitant de la prochaine tenue du 4ème Sommet qui sera organisé à Quito en 2016 et tout en rappelant, à ce propos, la nécessité de préserver le format du Sommet ASA auquel participent seuls les Etats reconnus par les Nations Unies (le format d’Abuja) ;
– Mettre en exergue le souhait que cette coopération multilatérale et interrégionale puisse se refléter au niveau bilatéral de manière à insuffler une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays ;
– Souligner que de nombreuses possibilités de coopération fructueuse s’offrent entre le Maroc et l’Équateur dans divers domaines d’intérêt commun, notamment sur le plan économique et commercial, au bénéfice du développement et du bien être de nos peuples, tout en signalant que nos deux pays disposent de riches expériences en matière de développement humain et social de même que dans le domaine de lutte contre la pauvreté en milieu rural, système d’irrigation, micro crédits, entre autres et qu’ils peuvent en bénéficier mutuellement;
– Signaler que c’est dans cet esprit que le Maroc et plusieurs pays latino-américains et caribéens ont pu construire et mettre en place de véritables partenariats politiques et économiques bilatéraux constructifs, au moment où les relations avec d’autres pays de la région n’ont pas enregistré la même vitesse, ce en raison de blocages qu’il convient désormais de dépasser ;
– Mettre en exergue le souhait du Royaume de dépasser lesdits blocages de manière sincère en tenant compte de la réalité internationale et des derniers développements de la question du Sahara ;
– Exprimer l’étonnement du Maroc quant à l’ouverture prochaine d’une soi-disant « ambassade » de la pseudo « rasd » à Quito, au moment où la tendance actuelle en Amérique latine et aux Caraïbes, particulièrement depuis les années 2000, est au retrait de reconnaissances de la pseudo « rasd », à l’instar de ce qui a été fait par 15 pays de la région, dont le Honduras (janvier 2000), le Costa Rica (avril 2000), la Colombie (décembre 2000), la République Dominicaine (avril 2002), le Guatemala (juillet 2002), le Panama (novembre 2013) et le Paraguay (janvier 2014), et plusieurs pays caribéens en 2010, tels Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, Sainte Lucie, et Saint Kitts et Nevis, puis en 2013, tels la Barbade, Haïti, et Saint Vincent et les Grenadines (outre les pays qui n’ont jamais reconnu la pseudo « rasd » dont l’Argentine, le Brésil et le Chili) ;
– Rappeler que ces pays considèrent que conformément aux principes du Droit International, la pseudo « rasd » ne dispose pas des attributs que sont le territoire, la population, le gouvernement et l’indépendance, pour qu’une collectivité humaine puisse aspirer à constituer un Etat souverain qui soit reconnu par la communauté internationale ;
– Signaler que la décision de ces pays, qui s’est basée sur leur vision objective et réaliste de la question du Sahara et de leur volonté d’appuyer les efforts des Nations Unies pour un règlement politique, définitif et consensuel de ce différend artificiel jusqu’à l’aboutissement du processus onusien, a permis d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations avec le Maroc et de lancer des actions concrètes de coopération ;
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22/09/2014
Note de cadrage
Les élections présidentielles et législatives en Equateur auront lieu en 2017.
Sur le plan interne, l’actuel Président équatorien, M. Rafael Correa a remporté le scrutin présidentiel du 17 février 2013, pour un troisième mandat consécutif, après avoir été élu en 2006, puis en 2009. L’Equateur a ainsi connu ces dernières années d’importants changements politiques et institutionnels, suite notamment à l’adoption par référendum d’une nouvelle constitution en septembre 2008. Toutefois, la situation politique équatorienne reste marquée par les divisions internes, la mauvaise gouvernance et l’incertitude politique, aggravée par les fréquents remaniements ministériels.
Avec un score de 57 ,17% à l’élection présidentielle, dès le premier tour, et une large majorité des sièges à l’Assemblée Nationale, M. Correa jouit d’une grande popularité, en raison de son bilan social (réduction des inégalités à la faveur de la hausse des cours du pétrole) et de l’absence d’opposition structurée (quatre candidats à l’élection présidentielle de 2013). Revendiquant l’instauration du « socialisme du XXIe siècle », le Président équatorien a engagé son pays dans un processus de profondes transformations sociales, économiques et politiques appelé « révolution citoyenne », dont les objectifs sont la lutte contre les inégalités, la modernisation de la « matrice productive » et la réforme institutionnelle, renforçant le rôle de l’Etat dans l’économie (renégociation de la dette et des contrats pétroliers avec les compagnies privées) et dans le domaine social (réforme des services de santé et d’éducation).
En dépit de réelles avancées obtenues lors de son troisième mandat et d’un incontestable charisme de M. Correa, « Alianza Pais (AP) » a connu un revers lors des récentes élections locales du 23 février 2014. Certes « AP » reste bien la première force du pays, comptabilisant la moitié des préfectures, le tiers des mairies et près de 40 % des postes de conseillers municipaux. Son implantation nationale lui assure une présence et une couverture bien meilleure que celle des autres partis, mais la perte des grandes villes, l’ampleur de la défaite à Quito et l’émergence d’une nouvelle élite à droite ont surpris les dirigeants après sept années de succès ininterrompus.
Concernant les prochaines élections de 2017, le Président équatorien a annoncé la possibilité de se présenter pour un quatrième mandat et ce, afin de faire barrage à la droite conservatrice.
En matière de politique extérieure, l’Equateur est membre de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) depuis le 24 juin 2009, de l’Organisation des Nations Unies, de la Communauté d’États latino-américains et caraïbes (Celac), dont la présidence Pro-Tempore sera assurée par l’Equateur en 2015, et de nombreux groupes régionaux, y compris le Groupe de Rio, l’Organisation de l’Energie en Amérique latine, l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), dont le siège est à Quito, l’Organisation des Etats Américains (OEA) et la Communauté Andine des Nations.
Sous l’administration de M. Correa, l’Equateur a augmenté ses efforts pour renforcer et diversifier ses liens politiques et économiques avec les pays d’Amérique latine, ainsi qu’avec l’Europe et l’Asie. Dans la région latino-américaine, Quito entretient de très bonnes relations avec le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et Cuba, avec lesquels il a noué des liens privilégiés en raison de leur proximité idéologique et de leur commune appartenance à l’ALBA. Cette orientation a amené l’Equateur à s’abstenir de rejoindre l’Alliance du Pacifique, regroupant pourtant ses deux voisins, la Colombie et le Pérou, jugeant cette nouvelle organisation trop libérale économiquement, et trop proche politiquement des pays occidentaux.
En 2013, la politique étrangère de l’Equateur s’est caractérisée par un « calendrier actif » d’intégration avec la région latino-américaine : participation active au 2ème Sommet extraordinaire de l’ALBA et au
Sommet des Chefs d’Etat du Mercosur qui a eu lieu à Montevideo. L’entrée de l’Equateur au sein du Mercosur constitue le troisième événement marquant de l’année 2013.
Ses relations avec le Chili sont traditionnellement bonnes, de ce fait M. Correa a réalisé, en mai 2014, une visite de travail où il s’est entretenu avec son homologue Mme Michelle Bachelet. Avec le Pérou, les relations se sont améliorées depuis l’accord de paix d’octobre 1998. En outre, ses relations diplomatiques avec la Colombie, rompues en mars 2008 suite à l’incursion militaire colombienne en territoire équatorien, ont été officiellement rétablies en décembre 2010, suite à la réconciliation entre les deux pays, notamment après l’arrivée au pouvoir de M. Manuel Santos en août 2010. Le Président Correa a fortement développé les relations avec le Brésil, surtout sur le plan commercial et militaire. En avril 2014, l’Equateur a signé un accord avec le Costa Rica pour délimiter la frontière maritime, mettant fin à plus de 30 ans de négociations, et précisant ainsi les limites de ses frontières maritimes et terrestres avec tous ses voisins.
Les relations avec les Etats-Unis, semblent connaître une lente normalisation après l’expulsion de l’Ambassadeur de l’Equateur à Washington, le 7 avril 2011, quelques heures après que l’Équateur ait décidé d’en faire de même avec l’Ambassadeur des Etats-Unis à Quito, celle-ci avait été accusée par l’Équateur – à la suite de la publication d’un câble diplomatique divulgué par WikiLeaks – de laisser entendre que M. Correa était au courant de certains actes de corruption politique qui auraient prétendument eu lieu dans son pays.
Toutefois, M. Correa qui a multiplié les critiques à l’égard des Etats-Unis, a signé début février 2014 son retrait du Traité Interaméricain d’Assistance Réciproque (TIAR), un accord de défense datant de la guerre froide. En avril 2014, le gouvernement équatorien a réclamé le départ de vingt militaires de l’Ambassade américaine à Quito, décision déplorée par Washington qui a annoncé mettre un terme à ses programmes de coopération en matière de sécurité avec le pays latino-américain. Lors de la 44ème Assemblée Générale de l’Organisation des États Américains (OEA), tenue le 04 juin 2014, le Président équatorien a exhorté les dirigeants de l’Amérique latine à être « attentifs au néo-colonialisme mondial » (en allusion à la droite américaine), et a proposé de transférer de Washington à un autre lieu, les sièges de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), donnant l’argument que ces entités ne devraient pas être aux États-Unis, pays qui n’a pas ratifié le pacte de San José, lequel constitue la base du système interaméricain des Droits de l’Homme, ajoutant que « Washington est en train de violer ouvertement la charte de fondation de l’OEA en appliquant le blocus économique contre Cuba et en maintenant une prison dans la base navale de Guantanamo ». En décembre 2013, M. Correa avait mis fin aux activités de l’Agence américaine pour le Développement International (Usaid) dans le pays, l’accusant de financer l’opposition.
L’Equateur resserre ses liens avec les grands pays asiatiques tel que la Chine, l’Inde, et la Corée du Sud ainsi que la Russie. Il a également développé ses relations avec l’Iran et cherche à développer une coopération « Sud-Sud » en se rapprochant avec les pays arabes et africains (Qatar et les Emirats Arabes Unis). Il est à signaler que l’Equateur ne compte que deux Ambassades sur le continent africain, une à l’Egypte et une autre en Afrique du Sud.
Enfin, Quito réalise environ 13% de son commerce extérieur avec l’Union Européenne (UE), qui lui ouvre un large accès au marché européen à travers le SPG+ (Système de Préférences généralisées). L’UE a proposé à l’Equateur un projet d’Accord de Libre Echange (ALE), s’inscrivant dans le même esprit que celui qui a été récemment négocié avec la Colombie et le Pérou. Les négociations ont été ouvertes en janvier 2014 à Bruxelles. Toutefois, le Président Correa a indiqué que son gouvernement ne fera aucune concession au sujet des points de l’ALE qui impliquent une atteinte à la souveraineté du pays.
Concernant la cause palestinienne, l’Equateur a reconnu la Palestine comme Etat indépendant en décembre 2010. S’agissant de la crise à Gaza, l’Equateur a rappelé, le 17 juillet 2014, son Ambassadeur à Tel-Aviv pour protester contre « l’usage disproportionné de la force par Israël » dans la bande de Gaza.
Par ailleurs, ayant condamné à plusieurs reprises «l’intervention militaire étrangère» en Libye, le pays andin ne reconnaît pas le Conseil National de Transition de la Libye.
En ce qui a trait à la crise ukrainienne, l’Equateur s’est abstenu au vote de la résolution adoptée par l’Assemblée Générale le 27 mars 2014, qui dénonce le référendum en Crimée sur le rattachement de la péninsule à la Russie, estimant que ledit référendum ne saurait être considéré comme inédit.
Au plan multilatéral, l’Equateur abritera le prochain Sommet Amérique du Sud / Afrique (ASA) en 2016. Une première réunion préparatoire du Groupe de travail ad hoc sur la préparation dudit Sommet a eu lieu, les 28 et 29 août 2014, à Quito, sans la participation de notre pays.
Au chapitre des relations bilatérales, l’Equateur a reconnu la «rasd» le 14 novembre 1983 et a régulièrement voté en faveur des résolutions algériennes à la quatrième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Les relations entre le Maroc et l’Equateur se trouvent actuellement au point mort, ce, en raison de la position hostile que ce pays affiche ouvertement à l’égard de notre Cause Nationale, sachant que le Président équatorien a toujours apporté son soutien aux séparatistes, qui s’est traduit par le renforcement des liens avec la pseudo « rasd », notamment avec la signature, en juillet 2012, d’un Mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre le Ministère des Relations Extérieures équatorien et cette entité fantoche.
Ladite position d’hostilité à l’égard du Maroc a d’ailleurs été exprimée, à nouveau, au terme d’un communiqué conjoint avec l’Algérie, publié à l’issue d’une visite effectuée le 09 avril 2014, à Alger, par le Vice-ministre équatorien des Relations Extérieures et de l’Intégration Politique, M. Leonardo Arizaga, appelant à « l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» et à « l’élargissement du mandat de la MINURSO par la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme », en plus de la décision des autorités équatoriennes d’ouvrir prochainement une Ambassade à Alger.
A rappeler que l’Equateur a fait part à notre pays, en septembre 2012, de son souhait d’ouvrir un bureau commercial en Afrique, en précisant que le choix pourrait être porté éventuellement sur le Maroc. L’Equateur avait sollicité dans ce cadre des informations sur les charges et les coûts d’une telle ouverture. Cette demande est restée sans suite de la part de notre pays.
Lors du séminaire Régional pour le Pacifique du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, tenu à Nadi, aux Fidji, du 21 au 23 mai 2014, le représentant de l’Équateur, M. Proñao a déclaré que son pays soutient «le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination».
Il sied de signaler que selon une dépêche de la soi-disant « Sps », publiée le 07 août 2014, les séparatistes s’apprêteraient à ouvrir une soi-disant « ambassade » à Quito, décision qui serait intervenue à l’issue d’une rencontre entre le Ministre équatorien des Relations Extérieures et de Mobilité Humaine, M. Ricardo Patiño et le soi-disant « ministre délégué » de la pseudo « rasd » pour l’Amérique latine, le dénommé Haj Ahmed, le 06 août 2014. La même dépêche signale que l’Equateur soutient « la lutte pour l’auto-détermination et le respect des Droits de l’Homme du peuple sahraoui ».
Il y a lieu de rappeler que le Maroc a pris part aux cérémonies d’investiture du Président Correa, célébrées en mai 2013, en assurant une représentation au niveau de notre Ambassadeur accrédité en Equateur avec résidence en Colombie, M. Noreddine Khalifa.
S’agissant de la coopération parlementaire, il sied de signaler qu’une délégation parlementaire équatorienne, conduite par M. Edison Gustavo Chavez Vargas, ancien Vice-président du Congrès a effectué une visite de travail au Maroc du 25 au 27 mai 2007. Les députés équatoriens ont souligné qu’ils œuvreront « au soutien du projet marocain d’autonomie de nos provinces du sud, en Equateur, à travers la présentation d’un rapport dans ce sens au Parlement de leur pays pour approbation ». Ils ont à cet égard, affirmé « comprendre la position du Maroc concernant son intégrité territoriale ». Ils ont, également, appelé au renforcement des relations politiques à travers l’ouverture d’une Ambassade du Maroc dans leur pays. Durant leur séjour à Laâyoune, les Députés équatoriens ont eu une rencontre avec les élus de la Ville, les représentants de la société civile, ainsi qu’avec les autorités publiques. A cette occasion, une Déclaration d’Entente et de jumelage entre les villes de Laâyoune et de Tenna, a été signé par M. Hamdi Ould Errachid, Vice-président du Conseil Municipal et M. Washington Ballera, membre du Parlement équatorien et Maire de la ville de Tenna.
Les échanges commerciaux entre nos deux pays restent en deçà des potentialités réelles, sachant que le volume globale des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Equateur, au titre de la période janvier/décembre 2013 est de 58.721 milliers de Dhs.
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04/10/2014
AU SUJET DES DECLARATION DU MINISTRE ABBOU SUR L’EQUATEUR
floudaya
Date d’envoi : samedi 4 octobre 2014 15:30
À : SALAHEDDINE MEZOUAR
Bonjour Monsieur le Ministre,
En parcourant la presse j’ai appris que notre pays vient de signer jeudi 02 octobre une convention avec l’Équateur dans le domaine de la promotion des exportations en présence du Ministre Abbou qui affirme que nos deux pays « ont toujours entretenu des relations privilégiées en soulignant l’excellence des relations politiques entre le Maroc et l’Equateur »???????? ( ci joint article publie dans le matin)
Or il convient de rappeler qu’au chapitre des relations bilatérales, l’Equateur a reconnu la «rasd» le 14 novembre 1983 et a régulièrement voté en faveur des résolutions algériennes à la quatrième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Les relations entre le Maroc et l’Equateur se trouvent actuellement au point mort, ce, en raison de la position hostile que ce pays affiche ouvertement à l’égard de notre Cause Nationale, sachant que le Président équatorien a toujours apporté son soutien aux séparatistes, qui s’est traduit par le renforcement des liens avec la pseudo « rasd », notamment avec la signature, en juillet 2012, d’un Mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre le Ministère des Relations Extérieures équatorien et cette entité fantoche.
La position équatorienne d’hostilité à l’égard du Maroc a d’ailleurs été exprimée, à nouveau, au terme d’un communiqué conjoint avec l’Algérie, publié à l’issue d’une visite effectuée le 09 avril 2014, à Alger, par le Vice-ministre équatorien des Relations Extérieures et de l’Intégration Politique, M. Leonardo Arizaga, appelant à « l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» et à « l’élargissement du mandat de la MINURSO par la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme », en plus de la décision des autorités équatoriennes d’ouvrir prochainement une Ambassade à Alger.
De plus, selon une dépêche de la soi-disant « Sps », publiée le 07 août 2014, les séparatistes s’apprêteraient à ouvrir une soi-disant « ambassade » à Quito, décision qui serait intervenue à l’issue d’une rencontre entre le Ministre équatorien des Relations Extérieures et de Mobilité Humaine, M. Ricardo Patiño et le soi-disant « ministre délégué » de la pseudo « rasd » pour l’Amérique latine, le dénommé Haj Ahmed, le 06 août 2014. La même dépêche signale que l’Equateur soutient « la lutte pour l’auto-détermination et le respect des Droits de l’Homme du peuple sahraoui ».
On constate malheureusement encore une fois que les départements ne prennent pas la peine en amont de s’informer sur l’état des relations bilatérales avec les autres pays pour leur permettre d’adapter leur actions et déclarations en conséquence.
Anyway….Aid moubarak
Bien à vous,
Farida.
ARTICLE LE MATIN:
Exportations : Le Maroc et l’Equateur renforcent leurs relations bilatérales
Publié le : 3 octobre 2014 – Hafsa Sakhi, LE MATIN
[http://www.lematin.ma/files/2014/10/Maroc-export-Equateur-Abbou.jpg]
L’objectif de cet accord, signé entre «Maroc Export» et Pro Ecuador, est de favoriser les échanges d’informations et d’expertises entre les deux institutions.
Le Maroc et l’Equateur viennent de signer une convention de partenariat dans le domaine de la promotion des exportations, et ce dans le cadre du développement des relations bilatérales entre les deux pays. En effet, Mohammed Abbou, ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique chargé du Commerce Extérieur, a présidé hier, 2 octobre, cette cérémonie de signature entre le Centre Marocain de la Promotion des Exportations «Maroc Export» et l’Institut de Promotion des Exportations et des Investissements Etrangers «PRO Ecuador».
«L’objectif de cet accord est de favoriser les échanges d’informations et d’expertises entre les deux institutions (Activités promotionnelles, assistance et accompagnement, planification et bonnes pratiques, couverture médiatique internationale et lobbying) et vise également à faire bénéficier le Maroc et l’Equateur de la synergie des efforts déployés pour la promotion des exportations, et de l’offre des stratégies sectorielles», explique le ministère chargé du Commerce Extérieur.
La convention de partenariat prévoit ainsi de renforcer la coopération institutionnelle et le développement des activités promotionnelles à même de dynamiser les relations commerciales entre les entreprises marocaines et leurs homologues équatoriennes, et sera matérialisé par un plan d’actions opérationnel.
«Le Maroc et l’Equateur ont toujours entretenu des relations privilégiées qui témoignent de l’excellence des relations politiques entre les deux pays, sauf que les relations économiques restent en deçà des potentialités que recèlent les deux parties, dans la mesure où les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Equateur ne dépassent pas les 48 MDH», a déclaré Abbou, lors de sa rencontre avec Antonio Ruales, le Directeur général de PRO Ecuador, qui est en visite au Maroc depuis le 29 septembre.
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Profil économique de l’Équateur Septembre 2014
Données économiques
PIB (2013) : 91,41milliards $.
PIB brut par habitant (2013): 10,600 $.
Taux de croissance (2013) : 4 %.
Taux de chômage (2013) : 4,2 %.
Taux d’inflation (2013) : 2,6%.
Dette publique (2013): 36 % du PIB.
Exportations – produits: pétrole, les bananes, les fleurs coupées, les crevettes, le cacao, le café, le bois, le poisson.
Importations – produits: matériaux industriels, carburants et lubrifiants, les biens de consommation non durables.
Les principaux secteurs économiques
Emploi par secteur (en % de l’emploi total) | 27,8 | 17,8 | 54,4 |
Valeur ajoutée (en % du PIB) | 9,9 | 39,9 | 50,2 |
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) | 6,2 | 0,0 | 6,2 |
Source : Banque Mondiale – dernières données disponibles
Situation économique
En 2013, la croissance a été de 4%, stable par rapport à 2012. L’essentiel du PIB est constitué des revenus pétroliers (40% des recettes) et de l’agriculture. L’Équateur est le premier exportateur mondial de bananes (production en hausse en 2013), un important producteur de cacao et le second exportateur de crevettes d´élevage. Le secteur minier se développe progressivement. Avec la crise, le gouvernement équatorien a dû emprunter, auprès des institutions financières et surtout de la Chine, des fonds devant financer des projets de développement.
Le gouvernement équatorien est particulièrement interventionniste, ayant pris possession de trois quart des parts de production pétrolière en 2012. Cependant, des contrats devraient assurer aux entreprises privées un large contrôle sur l’exploitation des gisements méridionaux. La hausse de production d’hydrocarbures permet au gouvernement d’investir dans les dépenses publiques et de financer des infrastructures. Le gouvernement socialiste a instauré des mesures sociales avec un revenu mensuel minimum et a lancé des grands travaux qui ont fait chuter le chômage.
La justice équatorienne a condamné Chevron pour avoir pollué l’Amazonie. En novembre 2013, cette amende a été abaissée à 8,6 milliards de dollars. En août 2013, l’Équateur a abandonné un projet de protection d’une réserve amazonienne où se situe un vaste gisement pétrolier. Faute de soutiens internationaux, le pays exploitera donc ce gisement. En 2013, le pays a cherché à renforcer ses relations commerciales avec l’UE, la Chine, la Russie et l’Iran.
Commerce extérieur
L’Équateur est un pays membre de l’OMC depuis 1996. Dans ce cadre, le pays applique un système tarifaire à quatre paliers : 5% pour la plupart des matières premières et des biens de productions, 10-20% pour les produits intermédiaires, 20% pour la plupart des biens de consommation. Enfin, un petit nombre de produits, parmi lesquels les semences, les produits chimiques pour l’agriculture et les produits vétérinaires, sont exonérés de droits de douane. Il subsiste de nombreuses barrières non-tarifaires : les importateurs ont l’obligation de s’inscrire auprès de la Banque centrale afin d’obtenir une licence d’importation et doivent également avoir les autorisations des différentes agences gouvernementales.
Des pourparlers commerciaux ont été relancés avec l’Union Européenne en juillet 2013. Par ailleurs, le pays a intensifié ses relations commerciales avec la Russie, l’Iran ainsi que la Chine. Les États-Unis demeurent le premier partenaire.
Après un net progrès des exportations en 2012, le solde de la balance commercial a été de nouveau négatif en 2013, même si les exportations de bananes ont progressé.
Etats-Unis | 25,2% | |
Chine | 16,7% | |
Colombie | 8,0% | |
Panama | 4,8% | |
Mexique | 4,3% | |
Autres | 41,1% |
Source : Comtrade, dernières données disponible
Les chiffres du commerce international
Importations de biens (millions USD) | 15.093 | 20.591 | 24.286 | 25.477 | 27.305 |
Exportations de biens (millions USD) | 13.799 | 17.490 | 22.322 | 23.847 | 24.958 |
Importations de services (millions USD) | 2.556 | 2.939 | 3.040 | 3.102 | 3.379 |
Exportations de services (millions USD) | 1.130 | 1.370 | 1.484 | 1.691 | 1.823 |
Source : OMC – Organisation Mondiale du Commerce – dernières données disponibles.
Principales Compagnies Etrangères présentes en Équateur
Construction : Lafarge SA (France); Energie et eau : Agip (Italie), Alberta Energy Company Ltd (Canada), Petrobras (Bésile), CNPC (China National Petroleum Corp.), CPC (Chinese Petroleum Corp).
Echanges commerciaux entre le Maroc et l’Équateur
Les échanges commerciaux entre nos deux pays restent en deçà des potentialités réelles, sachant que le volume globale des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Equateur, au titre de la période janvier/décembre 2013 est de 58.721 milliers de Dhs (Source : Ministère du Commerce Extérieur).
Cadre Juridique
Le 25 mars 2002, un projet d’Accord Commercial entre le Maroc et l’Equateur, a été soumis au Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Télécommunications.
Fichiers sources :
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