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Selon The Guardian, Donald Trump s’est vanté auprès de ses proches qu’il connaissait des secrets sur la vie sexuelle d’Emmanuel Macron grâce à des sources des services de renseignements américains, a-t-on appris. Il paraît que l’affaire de l’inventaire des objets saisis à Mar-a-Lago « a provoqué une « panique transatlantique » entre Paris et Washington ».
L’information révélée par le Magazine Rolling Stone fait suite à la publication de documents judiciaires sur les documents classifiés et de défense nationale découverts lors d’une perquisition au domicile de Trump à Mar-a-Lago le 8 août, qui mentionnent un dossier appelé « info re : Président de la France ».
On ne sait pas si le dossier sur Macron était classifié ou ce qu’il contenait. Mais Rolling Stone affirme que sa mention dans l’inventaire officiel des objets saisis à Mar-a-Lago a provoqué une « panique transatlantique » entre Paris et Washington.
Selon le rapport de Rolling Stone, pendant et après sa présidence, Trump a affirmé à certains de ses plus proches collaborateurs qu’il connaissait des détails de la vie privée de Macron, qu’il avait glanés grâce à des « renseignements » qu’il avait vus ou dont il avait été informé.
Si les informations rapportées par The Rolling Stones Magazine ont provoqué une panique, imaginez l’état d’esprit du président français le jour où il a appris que les services secrets marocains surveillaient chacun de ses faits et gestes, notamment avec son conjoint.
La France a procédé à corriger son allié de Rabat à deux occasions: La première avec le Marocleaks et la deuxième avec le Maroc Gate. La première, c’était lorsque les services de Yassine El Mansouri ont dévoilé sur la web Le360 la véritable fonction d’Agnès Féline, responsable de la DGSE deguisée en Conseillère à l’Ambassade de France à Rabat. C’était á un moment où le Makhzen était fâché contre Paris suite à l’incident relatif au patron des polices marocaines Abdellatif El Hammouchi. La DGSE n’a pas tardé à riposter en balançant sur la toile les secrets de la diplomatie et les services de renseignements alaouites via le hacker Chris Coleman.
Le Marocgate était la punition du Maroc pour son implication dans le scandale d’espionnage avec le logiciel israélien Pegasus et l’affaire n’est pas encore fini. Il y a quelques jours, la presse espagnole a rapporté que l’enquête du service technique du CNI, les espions espagnols, a établi qu’il existe de larges similitudes dans les « indicateurs de compromission », c’est-à-dire l’infrastructure utilisée par les services secrets de la puissance attaquante pour infiltrer les dispositifs d’au moins quatre membres du gouvernement espagnol ainsi que du président Emmanuel Macron et de 14 membres de son exécutif.
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