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Selon la web Geographical, « la France convoite les réserves de phosphate du Sahara occidental, qui comptent parmi les plus importantes au monde ». « Le pays dispose également de ressources pétrolières et gazières offshore non encore prouvées et d’un littoral de 1.110 kilomètres riche en poissons. La France est également intéressée par un investissement dans l’ambitieuse Initiative atlantique du Maroc, qui vise à offrir aux pays sahéliens enclavés un accès commercial à l’océan via le Sahara occidental ».
Mais la décision de la France de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental « ne se résume pas seulement à des considérations économiques ». « Dans un Sahel inondé de groupes terroristes, de coups d’État et de juntes militaires pro-russes et pro-iraniennes, le Maroc est considéré comme un partenaire fiable pour les pays occidentaux qui souhaitent conserver leur influence au Maghreb et au Sahel », indique Geographical.
« La France a pesé le pour et le contre et a opté pour le Maroc, en partie motivée par la diminution de son influence au Sahel après avoir été récemment expulsée du Mali, du Burkina Faso et, cette année, du Niger », indique-t-on.
« La France cherche à combler une lacune sécuritaire dans la région du Sahel/Maghreb. Cela lui donne des options et, après quelques années glaciales, une relation beaucoup plus chaleureuse avec le Maroc. Cela lui offre également des opportunités économiques. Le Maroc remporte une énorme victoire diplomatique et espère que cela ouvrira la porte à de nombreux autres pays européens qui suivront son exemple. Dans les couloirs du pouvoir, les désirs et les besoins du peuple sahraoui viennent bien loin derrière ces considérations géopolitiques », conclue la source.