Startups en Algérie : Une hausse extraordinaire de 228% en deux ans

L’Algérie ne cesse de glaner des points, se hissant désormais au haut du classement continental dans le domaine des start-ups, après avoir été en bas du classement africain en la matière.

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PAR IDIR AMMOUR

Ces facteurs, encourageant les jeunes entrepreneurs à se lancer dans une aventure entrepreneuriale, parfois avant même de décrocher leur diplôme universitaire, ont été pensés et judicieusement orchestrés par un département créé en 2020 par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Depuis lors, le département de l’Économie de la connaissance et des Startups, qui a été fusionné avec celui des Micro-entreprises en septembre 2022, et promu, à l’occasion, au rang de ministère à part entière, n’a cessé de développer l’écosystème des startups, confortant, ainsi, la vision prospective de son initiateur.

Et grâce à ces mesures, l’Algérie ne cesse de glaner des points, se hissant désormais au haut du classement continental dans le domaine des start-ups, après avoir été en bas du classement africain en la matière. C’est ce qui a été confirmé par Yacine Oualid, ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Microentreprises dans une récente apparition télévisée.

Le nombre de startups en Algérie «connaît une hausse significative, enregistrant entre 2021 et 2023, une augmentation de 228 %, ce qui confirme une tendance haussière en continu», a t- il assuré. «Nous avons réalisé de grands pas dans le nombre de créations des startups en Algérie, sachant qu’il n’y a pas très longtemps, avant 2020, on ne figurait même pas dans le Startup Ranking», a-t-il souligné, ajoutant qu’ «aujourd’hui, on est classé deuxième en Afrique après le Nigeria, en plus d’autres classements où on s’est également sensiblement amélioré.

Dans le détail, Oualid explique que plus de 7 800 startups se sont enregistrées sur la plateforme dédiée (Startup.dz), dont 2 300 bénéficiant du label « Startup » et des avantages fiscaux substantiels. Selon le ministre, les efforts du gouvernement algérien à travers sa tutelle se concrétisent par la mise en place de 104 centres de développement d’entrepreneuriat (CDE) à travers le pays.

«Ces centres ont formé et accompagné 1 770 micro-entreprises durant les 12 derniers mois», a-t-il précisé.

En parallèle, le ministre n’a pas manqué de mettre en avant également, la dernière trouvaille de sa politique de soutien aux jeunes entrepreneurs, en l’occurrence ; l’auto-entreprenariat.

Le ministre a également révélé que des centres de développement d’entrepreneuriat ont été créés dans l’ensemble du territoire national et dans toutes les universités et prochainement, au niveau des centres de formation, «ce qui va renforcer l’accompagnement des porteurs de projet », a-t-il assuré.

Selon lui, l’Agence connaît actuellement une gestion différente et qui ressemble plus à celle des établissements financiers, en matière de contrôle et de suivi et même d’étude de dossier.

Avec ces réformes, l’Algérie se positionne résolument comme un acteur émergent dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation, avec ces initiatives qui visent à «transformer les startups d’aujourd’hui en leaders industriels de demain.»

A reconnaitre que ce succès est le fruit des décisions fortes et marquantes adoptées par le Gouvernement, sous la supervision du président Tebboune, soucieux d’assurer la réussite de ce projet de promotion de l’économie de la connaissance.

I. A.

Source : Le Midi Libre, 22/07/2024

#Algérie #Startups

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