L’Algérie réduit ses importations en provenance d’Europe et renforce sa coopération avec la Chine et la Turquie

L'Algérie a adopté une politique visant à diversifier ses partenaires commerciaux, renforçant ainsi les relations avec des pays comme la Turquie, la Chine, le Brésil et la Russie. Cette politique vise à réduire la dépendance aux partenaires traditionnels de l'Europe et à renforcer l'industrie locale, notamment dans les secteurs agricole et automobile.

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L’Algérie fait face à de vives critiques de la part de l’Union européenne après avoir décidé de réduire ses importations de voitures et de produits agricoles européens.

L’Union européenne considère cette démarche comme une menace pour ses intérêts économiques, ce qui l’a incitée à augmenter la pression sur l’Algérie, qui cherche à renforcer ses relations commerciales avec la Chine, la Turquie et d’autres pays.

L’Union européenne est considérée comme le premier partenaire commercial de l’Algérie, puisque leurs échanges commerciaux représentent 51 % du commerce total de l’Algérie. Cependant, la Chine occupe la première place parmi les pays individuels en tant que partenaire commercial de l’Algérie.

Les exportations européennes vers l’Algérie ont connu une baisse significative au cours de la dernière décennie. Alors que la valeur des exportations européennes vers l’Algérie s’élevait à 22,3 milliards de dollars (20 milliards d’euros) en 2015, elle est tombée à 14,9 milliards de dollars (13,9 milliards d’euros) en 2023, et la baisse s’est particulièrement concentrée dans les secteurs agricole et automobile.

La Commission européenne a accusé l’Algérie d’imposer des barrières non tarifaires sur les importations de voitures, telles que des exigences plus strictes pour l’obtention de licences et l’utilisation de pièces détachées fabriquées localement, et a estimé que ces politiques équivalaient presque à une interdiction d’importation.

Elle a exprimé sa préoccupation concernant la politique de l’Algérie de remplacement des importations par la production locale, d’imposer des restrictions sur le commerce avec l’Espagne et les transferts de capitaux entre les deux pays.

L’Algérie a adopté une politique visant à diversifier ses partenaires commerciaux, renforçant ainsi les relations avec des pays comme la Turquie, la Chine, le Brésil et la Russie.

Cette politique vise à réduire la dépendance aux partenaires traditionnels de l’Europe et à renforcer l’industrie locale, notamment dans les secteurs agricole et automobile.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune cherche à renforcer l’indépendance économique et politique de l’Algérie, et Tebboune a insisté sur le fait d’éviter de demander des prêts étrangers à des institutions telles que le Fonds monétaire international pour préserver l’indépendance du pays.

L’Union européenne est préoccupée par la réduction de la coopération économique avec l’Algérie et préfère que l’Algérie continue d’importer des produits européens. La coopération militaire croissante entre l’Algérie et des pays comme la Chine, la Turquie et la Russie suscite également l’inquiétude de l’Union européenne.

Les politiques actuelles de l’Algérie reflètent un fort désir d’améliorer l’indépendance économique et de diversifier les relations commerciales, ce qui présente de nouveaux défis pour l’Union européenne, l’obligeant à repenser sa stratégie envers l’Algérie.

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