La France contre l’ingérence étrangère chez elle et le fait ailleurs

L'Assemblée Nationale française avait abrité, une réunion organisée en octobre 2021, appelant même à une intervention militaire en Algérie.

Etiquettes : France, ingérence étrangère, Sahel, Maghreb, Algérie, droits de l’homme, liberté, colonisation, mémoire,

Le Parlement français a adopté ce mercredi 5 juin une loi contre les ingérences étrangères à une large majorité, témoignant le souci français de consolider la souveraineté.

Ironie du sort, la France fustigeait il y a un mois l’adoption par le parlement géorgien d’une loi contre les ingérences étrangères.

D’ailleurs, la France n’est pas à son premier cas similaire, des deux poids deux mesures ou de ce qui est appelé chez nous « Halal Alina, Haram Alihoum », puisqu’elle se donnait le droit de s’ingérer dans les affaires des autres pays, comme les pays de la région du Sahel ou du Maghreb, où elle se positionne comme donneur de leçons en matière de liberté d’expression et de la défense des droits de l’homme. Des concepts rarement respectés chez elle, comme c’est le cas pour l’interdiction et la censure des médias russes, sans passer par la voie judiciaire, le maintien encore en prison du militant libanais Ibrahim Georges Abdallah, libérable depuis 1999, l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes destinées à dénoncer le génocide du peuple palestinien depuis 9 mois, au moment ou on encourage que le drapeau de l’entité sioniste soit hissé sur la symbolique Tour Eiffel.

Sur ce registre, il est important de souligner qu’à l’opposé du drapeau ukrainien, bien hissé et porté par le président du Sénat français Gérard archer, le drapeau palestinien est interdit à l’hémicycle de l’assemblée nationale française et son porteur risque des sanctions comme c’est le cas pour le député de LFI, sanctionné par une amende et une interdiction de 15 jours. Cela s’ajoutent aux campagnes menées contre l’avocat français-palestinien Salah Hamouri, expulsé arbitrairement de chez lui par l’entité sioniste et privé de parole en France. Idem pour Rima Hassan, ou Maryam Abu Daqqa expulsée de France, pour la simple raison qu’elle condamne la colonisation de son pays la Palestine.

Pour ce qui est de l’Algérie, la France n’a jamais cessé son ingérence, « démocratisée »par ses instruments médiatiques de la propagande et de la subversion. Et ce n’est pas les TV5, France24, Le Figaro et autre le Monde, qui vont nous contredire. Les semaines du Hirak béni, ont révélé le vrai visage de cette France néocoloniale qui n’a jamais digéré l’indépendance du pays des martyrs et sa détermination à assoir un développement socio-économique de son peuple qui a souffert de l’ethnocide imposé par la France coloniale durant 132 ans. Outre les médias de la propagande, l’ambassade de France , ses consulats et ses centres culturels ont joué un rôle important dans la déstabilisation de l’Algérie et rééditer le chaos semé durant la décennie noire.

L’ingérence des agents de la DGSE, vêtus en costumes de diplomates comme Xavier Driencourt qui court toujours derrière l’Algérie, Bernard Emié ou Bernard Bajolet, illustre bien un fait que les autorités françaises ne peuvent nier. Les manifestations commémorant des évènements historiques en Algérie, comme les massacres du 8 mai 1945, ou le 17 octobre sont interdites, au moment où les terroristes du MAK, sont bien autorisés à installer leur instruments de propagande et d’hostilité contre l’Algérie à la place de la république à Paris.

Ces mêmes terroristes bien nourris et logés par l’ancien colon, se donnaient même le droit de priver les algériens d’accomplir leur devoir électoral, à l’occasion de la précédente élection présidentielle de 2019, l’élection de l’amendement constitutionnel en 2020, ou les élections législatives de juin 2021.

Cette même Assemblée nationale française avait abrité, une réunion organisée en octobre 2021, appelant même à une intervention militaire en Algérie.

Source : Algérie54

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