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Union du Maghreb Arabe : Taieb Baccouche dégommé

Fondée à Marrakech, au Maroc, l’UMA regroupe cinq pays : la Tunisie, la Libye, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie. L’objectif de cette union régionale est de renforcer la coopération et l’intégration entre ses membres dans divers domaines, notamment économiques et politiques.

Etiquettes : Union du Maghreb Arabe, Taïeb Baccouche, Union Africaine, Amina Selmane, représentante de l’UMA au sein de l’UA, Maroc, Algérie, UMA,

Après 8 ans de règne, il a été mis fin, lundi, aux fonctions du secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Taieb Baccouche.

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a annoncé la nomination de Tarak Ben Salem au poste de secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA)Tarak Ben Salem au poste de secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour une durée de 3 ans à compter du 1er juin 2024.

« Cette désignation a été proposée par le président de la République, Kaïs Saïed, et approuvée par l’ensemble des dirigeants des États membres de l’Union, conformément aux dispositions du traité de 1989 instituant l’UMA » précise un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger.

Agé de 64 ans, Tarek Ben Salem a rejoint le ministère des Affaires étrangères en 1990 et a exercé diverses fonctions diplomatiques importantes, dont celle d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne auprès de la Fédération de Russie en 2019.

Fondée à Marrakech, au Maroc, l’UMA regroupe cinq pays : la Tunisie, la Libye, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie. L’objectif de cette union régionale est de renforcer la coopération et l’intégration entre ses membres dans divers domaines, notamment économiques et politiques.

Rappelons que Taieb Baccouche, dont le mandat s’est achevé en août 2022, s’en est pris à plusieurs reprises à l’Algérie. Se mettant au service du Makhzen, il avait nommé, sans concertation avec les membres de l’organisation, la marocaine Amina Selmane, en tant que représentant de l’UMA au sein de l’UA.

Une nomination contestée par l’Algérie qui avait exprimé son profond étonnement face à la décision « désinvolte » et « irréfléchie » du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, de recevoir les « lettres de créances » de cette diplomate.

« Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après des démarches pressantes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union Africaine, afin de considérer sans objet cette prétendue nomination qui, conformément aux textes régissant le fonctionnement l’Union du Maghreb Arabe, ne relève aucunement des prérogatives du Secrétaire général de l’UMA, dont l’ultime mandat a définitivement pris fin le 1er août 2022, sans possibilité de prorogation », avait dénoncé, dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

L’Algérie avait, également, tenu à « clarifier qu’elle n’a jamais été consultée au sujet de cette nomination qui s’est faite en dehors des règles prévues par le Traité instituant l’UMA de février 1989 ».

« En acceptant cette grossière mise en scène protocolaire, le président de la Commission de l’Union Africaine cède à une opération de manipulation malsaine, conçue et mise en œuvre à des fins ne servant aucunement les intérêts de l’Union du Maghreb Arabe et de l’Union Africaine, auxquelles l’Algérie réitère son attachement indéfectible », avait estimé la même source.

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