L’Algérie investit 48 milliards de dollars dans des projets structurants en trois ans

L’Algérie a de larges marges de manœuvres avec 69 milliards de dollars de réserves de change et environ 80 avec les 173 tonnes d’or au 31/12/2023, la dette extérieure faible 1,6% du PIB, donc un cadre macro-financier stabilisé.

Etiquettes : Algérie, projets strcturants, phosphate intégré, Gara Djebilet, stations de dessalement de l’eau de mer,

ALGER, 28 mai (Xinhua) — Le directeur général du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières de l’Etat au ministère algérien des Finances, Hadj Mohamed Sebaa a indiqué mardi à la radio nationale que les budgets d’investissements consentis par l’Etat pour la réalisation des projets structurants ont atteint, ces trois dernières années, 6.500 milliards de dinars (48 milliards de dollars). Il a détaillé que le montant a été de 1.900 milliards de dinars (14 milliards de dollars) en 2021 et un montant équivalent de 14 milliards de dollars en 2022 et 2.700 milliards de dinars (20 milliards de dollars) en 2023.

Les principaux projets structurants financés sont le complexe de phosphate intégré dans la province de Souk-Ahras, le projet d’exploitation de la mine de fer Gara Djebilet à Tidouf et la réalisation de sept stations de dessalement de l’eau de mer. A ceci s’ajoutent les projets d’équipements et d’extension du métro d’Alger, ceux de développement des énergies renouvelables et de modernisation des réseaux ferroviaires.

Hadj Mohamed Sebaa a précisé que ces investissements ont eu un effet sur le taux de croissance réalisé en 2023 qui est de 4,2% alors que pour l’année 2024, il est prévu un taux à 4% avec un Produit intérieur brut de 255 milliards de dollars pour atteindre 400 milliards de dollars de PIB en 2026. Fin

China News, 29/05/2024

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