Algérie : Le Maroc assèche nos barrages à l’Ouest du pays

Sur le territoire algérien, les eaux du barrage de Hammam Bougherara sis près de Maghnia, et ses affluents sont affectées par les rejets de certains projets réalisés sur la bande frontalière par le Maroc.

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Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal qui prend part aux travaux du 10e Forum mondial de l’eau qui s’est ouvert lundi dernier à Bali, en Indonésie, n’a pas manqué de dénoncer les agissements du voisin Ouest de l’Algérie, qui a initié des projets actions qui ont eu un impact négatif sur les ressources hydriques frontalières et mis en péril leurs équilibres écologique et environnemental. Il faut rappeler dans ce cadre, que les eaux du barrage de Hammam Bougherara sis près de Maghnia, et ses affluents sont affectées par les rejets de certains projets réalisés sur la bande frontalière par le Maroc.

La sonnette d’alarme a été tirée depuis années par des associations écologiques et des agriculteurs de la région de Maghnia et ses environs. Il a rappelé dans ce cadre que la question de l’eau a une influence majeure sur les conditions de vie des populations, le développement social et économique ainsi que dans la protection des écosystèmes dans la réalisation des objectifs du développement durable en vue de protéger les intérêts des prochaines générations ». Il n’a pas manqué de souligner que l’Algérie attend des résolutions fermes de ce forum pour mettre fin aux atteintes qu’elle subit de la part des agissements du Maroc.

M Derbal a ajouté, que l’Algérie, de par son appartenance géographique, fait partie d’ »une région fortement exposée soit à la sécheresse soit à des inondations, et avec l’augmentation des besoins en eau potable et ceux des secteurs de l’industrie et de l’agriculture résultant de la croissance démographique et du développement économique accéléré.

Il a indiqué dans le même contexte que les pratiques du voisin de l’Ouest ont provoqué l’assèchement de certains barrages et certaines régions, « des pratiques qui ne sauraient être désormais ignorées et qui doivent être aujourd’hui portées à la connaissance du monde entier pour mettre en place des actions coordonnées visant à y mettre fin », « , a-t-il indiqué ne marge des travaux.

Il faut rappeler par ailleurs que M. Taha Derbal a quitté la salle des travaux au moment où le chef du gouvernement marocain s’apprêtait à prendre la parole pour décerner le prix Hacen II dans sa huitième édition.

Slimane B.

Le Courrier d’Algérie

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