Scandale/ Vols secrets de l’avion présidentiel espagnol vers le Maroc : Pedro Sanchez pris la main dans le sac

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Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, dont le comportement « irrationnel » fait bondir au plafond toute la classe politique de la péninsule ibérique, est loin d’être sorti de l’œil du cyclone avec sa fausse démission, basée sur un grossier coup de poker menteur. En effet, à peine s’est-il dépêtré de ce mauvais pas, sans que le dossier lié aux « affaires » de sa femme au Maroc ne soit clos pour autant, qu’un nouveau et énième scandale vient frapper à sa porte, désormais ouverte aux quatre vents.

Au Sénat espagnol, le Parti populaire (PP, droite espagnole, talonnant de près le PSOE de Pedro Sanchez), est vent debout contre le «refus» du gouvernement d’apporter des explications sur cinq «vols secrets» vers le Maroc, effectués par l’avion présidentiel.

Avouez que ce scandale, ajouté à tant d’autres, vient tonner de manière assourdissante dessus le ciel tourmenté, balloté entre les « ordres » donnés par le Makhzen et une opposition de plus en pus outrée par des décisions et des orientations gouvernementales servant les intérêts marocains ; ou se couchant lâchement face aux nombreuses provocations de Rabat à l’endroit de Madrid. «Ne réalisez-vous pas que l’absence totale d’explications de votre part ne fait qu’accroître les soupçons sur vous et vos sombres activités», a insisté un sénateur du PP auprès la ministre de la Défense, Margarita Robles.

La socialiste a reconnu avoir eu recours à l’avion, que l’Etat espagnol a mis à la disposition du Premier ministre pour réaliser ses déplacements. «C’est pour être plus proche des membres des forces armées», a-t-elle justifié. Dans sa réponse, Mme. Robles a évité d’aborder la destination marocaine de ces cinq vols.

Il va sans dire que cette justification, à tout le moins bancale, ne convaincrait même pas un bambin de quatre ans. Car, il est en effet question de déplacements secrets au Maroc, et nulle ne part ailleurs, à bord de l’avion officiel du président. Pedro Sanchez se meut désormais à la lisière de la haute trahison. Car, l’abus de biens de l’Etat à des fins personnelles est parfaitement avéré. Des médias ibériques se sont intéressés, en août 2022, sur ce qu’ils ont qualifié alors de vols «mystérieux» de l’avion présidentiel en direction de l’Algérie, effectués en pleine crise diplomatique entre les deux pays.

Mais dans sa question orale, le sénateur du Parti populaire a fait l’impasse sur ces révélations. Pour faire court, et aller droit au but, Pedro Sanchez agit et réagit suivant les ordres qui lui viennent du Makhzen. Soit à cause des juteuses affaires de sa femme au Maroc, soit à cause de ce qu’a pu récolter la DGED (services secrets marocains), avec le logiciel espion Pegasus, dont son téléphone portable a bel et bien été infecté. Partant, il n’est même pas nécessaire de savoir pourquoi Pedro Sanchez s’est rendu secrètement au moins cinq fois au Maroc, ni ce qu’il y est faire. Après sa fausse démission, c’est son limogeage qui frappe à la porte avec insistance.

Ali Oussi

Source : La patrie news

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