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Au nom du sionisme et de l’Amérique, le monde tu domineras !

Le sionisme use et usera de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier n’importe quel pays pour atteindre ses objectifs qui sont la domination des richesses, et ce, en instrumentalisant les Juifs, la Shoah, et surtout le prétexte «antisémite», pour museler toute résistance à leurs projets.

Etiquettes : sionisme, Amérique, Etats-Unis, Israël, Gaza, Palestine, Occident,

Par Amar Djerrad

Placide devant l’histoire contemporaine mouvementée et monstrueuse qu’il a façonné selon des intérêts mal acquis, insensible à son inhumanité avec son esclavagisme, son colonialisme, son néo-colonialisme, ses guerres, ses génocides, ses crimes, ses agressions, ses provocation, ses mensonges, ses diversions, sa propagande subversive, ses assassinats, voilà cet Occident toujours arrogant, insolent et avide, poursuivre son œuvre de destruction et de sape en usant de toutes les tactiques et autres effronteries pour façonner la pensée en l’orientant, en l’influençant en ne s’embarrassant, ni d’éthique ni de vilenie. A l’origine de toutes les situations instables dans le monde, des guerres directes ou de celles par «procuration», l’Occident continue à prêcher ce qu’il dit être la bonne cause pour le bien du monde par l’ingérence la tromperie et si cela est sans effet, ils utilisent le chantage ou l’agression !

Peut-on sérieusement compter sur cet Occident pour contribuer à la paix? Non ! Car ce monde est otage d’une bande de malfaiteurs riches et puissants dont l’objectif est la domination en instrumentalisant les religions, les valeurs humaines universelles, les institutions internationales censées protéger, mais surtout en usant d’une autre idéologie qui s’est avérée vite totalitaire, nihiliste d’essence colonialiste et expansionniste qui est le sionisme. C’est bien le sionisme qui est derrière la déstabilisation et le désordre avec ses banques, ses bourses et ses complexes militaro-industriels. Ce sionisme vise à instaurer son hégémonie mondiale en dominant les gouvernements, les ONG et institutions dites internationales en s’accaparant les principaux médias du monde. C’est lui qui est habilité à dicter ce qui doit se faire et se dire ; ce qui doit être bon ou mauvais.

L’Empire ne voudra jamais que s’instaure dans les contrées utiles cette démocratie ‘réelle‘, cette liberté génératrice d’élites toujours avant-gardistes et facteurs de progrès ! Dès lors, ils useront de tous les moyens pour empêcher cette démocratie avec l’alibi « des droits de l’homme » comme moyen de pression s’ils manifesteraient des résistances.

L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est bien le lobby américain pro-israélien dominant, qui a de solides soutiens au Congrès Américain, qui influence la politique étrangère des EU sous le prétexte de veiller à maintenir l’alliance stratégique entre ‘l’État hébreu’ et les États-Unis permettant de garantir ‘la survie d’Israël’. «C’est l’organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère», affirme son site Internet. Il y a aussi des organisations religieuses chrétiennes, sympathisantes, qui font croire que le «salut de l’humanité viendra d’Israël.»

Pour le Rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss, membre de l’organisation Neturei Karta ( Gardien du Temple) qui a de bons rapports avec l’Iran d’Ahmadinejad, «les tentacules du sionisme sont tels que les pays occidentaux sont ses laquais…les hommes politiques américains sont soumis à des pressions ou menaces de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux…à Israël…Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël». Il ajoute «ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations…sous prétexte de défendre les intérêts juifs…La terreur et la contre-terreur, les expropriations, la guerre dès qu’une guerre se termine, voilà ce qu’est devenue la vie quotidienne des Juifs et des Arabes».

Les sionistes ne sont en réalité plus juifs; ils n’ont d’intérêts pour la religion juive que dans le sens d’un usage exclusivement politique et économique. Selon Ahmadinejad «les sionistes ne sont ni Chrétiens ni Juifs…leur religion c’est la richesse et l’argent…Le sionisme est un mouvement compliqué et terrible…ne dépasse pas les 10.000 membres dont 2.000 principaux actifs…ils constituent un groupe de racistes qui se considère comme supérieur aux autres.» Dans ce sens, voici une déclaration de Begin (prix Nobel de la paix): «Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes…les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures».

Pour le journaliste américain, juif antisioniste Jeffrey Blankfort l’influence israélienne par le biais de l’AIPAC est centrale dans la politique des États-Unis particulièrement dans les guerres américaines au Moyen-Orient. Selon lui, la guerre contre l’Irak visait à «placer Israël dans une position très importante au Moyen-Orient, dans le cadre d’un plan visant à parachever le contrôle planétaire des États-Unis. C’est là ce à quoi appelait le document intitulé «Project for a New American Century» (Projet pour un nouveau siècle américain)…Pour lui «la seule composante de la société américaine qui pousse l’administration des États-Unis à entrer en confrontation militaire avec l’Iran se trouve être l’establishment sioniste…il s’agit d’organisations comme l’AIPAC…» Cette position se confirme par la déclaration de Sharon à Shimon Pérès le 3 octobre 2001 «À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela. Je veux te dire une chose très claire: ne t’inquiète pas des pressions américaines. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique…».

Ce sont ces mêmes lobbies néoconservateurs qui ont entraîné les États-Unis dans la guerre en Irak, en Afghanistan, en Libye et qui, aujourd’hui, sont en train de bousculer à une confrontation avec la Syrie et l’Iran. Cet Iran qui a bouleversé le rapport de force suite au développement de son industrie militaire de défense, de son option réussie pour l’énergie nucléaire civile et de sa puissance incontournable dans la solution et la prévention des conflits de la région. Cet Iran qui incarne la position la plus ferme face aux velléités sionistes. Même Obama est impuissant face à ces lobbies au point où il déclara lors des élections, devant ses partisans «certains intérêts puissants qui ont dominé … pendant longtemps parlent de moi comme d’un chien».

William A. Cook, professeur et auteur d’un ouvrage sur la politique de Bush au M.O (Tracking Deception: Bush’s Mideast Policy) affirme ceci : «N’est-il pas évident, aujourd’hui, que la direction de la politique américaine au sujet de l’Iran, et notre invasion préemptive de ce pays, quasi certaine au service d’Israël, est dirigée par la même coterie d’individus qui nous ont entraînés dans la désastreuse guerre en Irak».

M. Freeman, esprit libre, assène: «la stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l’indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L’objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l’exercice d’un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue…et l’exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu’il favorise».

La journaliste Éva sur son site R-sistons ‘à la désinformation‘, à propos du CRIF en France affirme : «Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements». Éva ‘enfonce le clou’ en publiant un long article intitulé «J’accuse le CRIF d’avoir colonisé la France, de l’avoir dévoyée».

Au sujet de l’infiltration des institutions et des gouvernements voici ce que conseil D. Strauss-Kahn aux Juifs : «Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques»

Le sionisme use et usera de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier n’importe quel pays pour atteindre ses objectifs qui sont la domination des richesses, et ce, en instrumentalisant les Juifs, la Shoah, et surtout le prétexte «antisémite», pour museler toute résistance à leurs projets. Pour la propagande, Israël a érigé une officine de désinformation ‘The Israël Project’ qui a diffusé un manuel qui s’intitule «The Israël Project’s 2009. Global Language Dictionary». Il comporte une centaine de pages divisées en dix-huit chapitres portant la mention «interdit à la distribution et à la publication». Selon Alain Gresh, le premier chapitre s’intitule «25 règles pour une communication efficace»; le chapitre 2 est consacré aux mots et aux phrases qu’il faut utiliser. A ce propos, il est bon de rappeler le conseil donné par Roger Cukierman, président du CRIF à Haaretz, sept. 2001 : «Quand Sharon est venu en France, je lui ai dit qu’il doit mettre en place un ministère de la propagande comme Goebbels». On entend les chantres du sionisme lancer cette propagande: «on banalise le nouvel antisémitisme sous couvert d’antisionisme ».

Le néosionisme, que dominent des évangélistes est considéré, selon un analyste, comme «l’arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec de sales méthodes. C’est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, (il) met en œuvre des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d’assoire son pouvoir et d’avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle.» Le sionisme d’origine visant la création d’un état israélien étant atteint, il fallait le réorienter et l’instrumentaliser pour d’autres objectifs hégémoniques…».

Les idéologues sionistes recrutent dans les milieux, néoconservateurs, ultralibéraux, colonialistes; de préférence juifs. Mais beaucoup de Juifs avaient compris la stratégie, la tromperie qui consiste à diaboliser les autres pour mieux dominer. Voici ce que disent des associations juives: «notre soutien au peuple palestinien n’est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d’histoires et d’identités que le sionisme veut faire disparaître». La confusion programmée entre le Juif et le sioniste d’une part et entre le sionisme et la politique occidentale d’autre part nourrit la haine d’Israël, et de l’occident à leur tête l’Amérique, de par le monde …

Voici quelques extraits de ce que dit l’Institut de recherches ‘Reut institute’ de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu: «Israël est confronté à une campagne mondiale de délégitimation visant à l’isoler…»; «la diabolisation d’Israël vise à…le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme». Ce même rapport fustige notamment «les manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël», ou encore «des tentatives visant à arrêter et à poursuivre en justice à l’étranger des responsables israéliens». Il met en cause un réseau mondial d’individus, d’associations et d’ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme un ‘État paria’ et de nier son droit à l’existence». On ne peut que partager le communiqué des Afghans taliban lorsqu’ils déclaraient: « être Américain est devenu un danger pour toute personne dans toutes les régions du monde…leurs maisons, leurs villes, leurs bureaux, leurs aéroports, leurs bases militaires sont devenus des champs de bataille pour eux. Ils ne peuvent plus se sentir à l’abri nulle part (…) Ils sont désormais des envahisseurs aux yeux du monde».

Tout le mal vient bien de cette Amérique des lobbies que dominent les sionistes. Le MO est la région nodale où se joue l’avenir ‘hégémonique’ des Américains selon le «Projet pour un nouveau siècle américain» qui doit mettre Israël dans la «position dominante au MO». Lorsque J.M. Aznar affirmait, en sa qualité de Président de l’association des «Amis d’Israël», qu’«Israël…est une nation occidentale…notre première ligne de défense…pour notre sécurité énergétique en raison de notre dépendance…au pétrole du MO…si l’élément juif.. est déterré et Israël perdu, alors nous sommes perdus…», il illustrait parfaitement le rôle de ‘gendarme’ d’Israël dans la région.

Mais toutes choses ont une limite. La défense des intérêts ne peut s’accommoder d’un sionisme récalcitrant, encombrant, fut-il américain ! Si le sionisme ne peut survivre sans guerre et sans colonisation, les intérêts, en revanche, ne peuvent être préservés sans paix. Le dilemme de cette idéologie est que la paix l’affaiblirait et une guerre pourrait l’anéantir.

Que peut donc bien faire la «communauté internationale»…quand ils sont otage de ces lobbies gardiens de la doxa ? Mais le monde a bien changé, fondamentalement, dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la “guerre froide”, dans les alliances stratégiques. Dès lors que reste-t-il d’espoir et de confiance dans ce monde que dirigent des prédateurs sans foi ni loi ? Quelle riposte leur opposer ?

La riposte doit, à notre sens, être engagée, de concert, sur trois plans : médiatique, politique et économique.

L’action médiatique est primordiale pour contrer la propagande sioniste. Elle doit viser à détromper leur discours qui veut faire croire qu’il s’agit d’une légitime défense. Démystifier le sionisme en présentant son vrai visage, c’est-à-dire une idéologie coloniale, expansionniste. Démontrer que l’argument “sécurité” est un mensonge comme l’affirme le Gle Matityaha Pelet (Haaretz, 1972) : «La thèse d’un danger, d’un génocide qui nous menaçait en juin 1967 et qu’Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff…». Viser les opinions occidentales en lançant les actions en trois langues, anglais, espagnol, français.

L’action politique doit prendre quatre directions. 1. Refondation des institutions arabes dans leur organisation, fonctionnement et objectifs. 2. Regroupements régionaux d’intérêts communs en intégrant sans attendre l’Iran, mais aussi la Turquie. 3. Engager une offensive extérieure par le biais des ambassades et autres tout en exigeant la réorganisation des instances et organisations internationales qui se caractérisent par leur parti-pris. 4. Améliorer les politiques intérieures pour les rendre plus démocratiques et en conformité avec les aspirations des citoyens, mais aussi pour enlever tout prétexte sur la question des droits de l’homme.

L’action économique doit être encouragée avec les pays loyaux et partisans de l’échange égal. Lier toute adversité par des conséquences économiques. Dans le cas du MO, lier les intérêts économiques des Américano-sionistes et de certains pays européens au règlement définitif et juste des problèmes de la région en particulier palestinien. Les États-Unis n’agissent que dans leurs intérêts et n’admettent de changement que s’ils sont compromis. Le sionisme est, pour eux, moins préoccupant en ce qu’il bombarde les civils, détruise ou assassine que dans ce qu’il met en danger leurs intérêts. Leur matérialisme ne s’encombre pas de considérations humanistes. La défense des intérêts ne peut se réaliser sans paix ! La contradiction sionisme/paix imposera un choix que le pragmatisme américain saura différencier.

Il appartient, impérativement et prioritairement aux Arabes, aux musulmans, aux hommes de bonne volonté épris de paix et de liberté, à travers le monde, de prendre leurs responsabilités en adoptant une stratégie réfléchie de riposte au sionisme qui doit permettre de mettre fin à cet “abcès purulent” que condamnent la raison et l’histoire. Ce sera une nouvelle preuve que les systèmes et idéologies qui visent la domination, l’avilissement, l’exploitation de l’homme finissent toujours au rebut de l’Histoire !

Amar Djerrad
Novembre 2011

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