L’UE souligne l’importance « cruciale » de développer davantage les liens avec l’Algérie

Le président algérien a averti, il y a deux ans, qu'il examinerait "clause par clause" les dispositions de l'accord signé avec l'UE en se basant sur une vision souveraine et une approche "gagnant-gagnant"

Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie, Thomas Eckert, a souligné ce mardi l’importance « cruciale » de renforcer les relations avec le pays maghrébin et a souligné la nécessité d’examiner des voies supplémentaires pour de nouveaux projets couvrant tous les domaines de la coopération bilatérale entre les deux parties.

« Algérie et l’UE ont un potentiel important pour une relation plus profonde à l’avenir », a déclaré le diplomate européen à l’issue de son entretien avec le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, au Palais présidentiel « El Mouradia ».

L’ambassadeur de l’UE en Algérie a indiqué avoir convenu avec le président Tebboune de « la nécessité d’examiner des voies supplémentaires pour de nouveaux projets dans tous les domaines » entre l’Algérie et l’UE.

Il a souligné avoir eu « un échange très enrichissant » avec Tebboune « sur tous les sujets d’intérêt commun » et avoir convenu avec lui de l’importance de « renforcer les relations dans tous les domaines : commercial, social, de sécurité et politique ».

« J’ai eu le plaisir d’être reçu aujourd’hui en audience par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Nous avons eu des discussions très positives sur les perspectives d’approfondir les relations entre l’Algérie et l’Union européenne dans tous les domaines », a écrit Eckert sur son compte officiel du réseau social X après sa rencontre.

Le cadre général de coopération entre l’UE et l’Algérie est établi par l’Accord d’Association signé en 2002 et entré en vigueur en 2005, qui établit tous les domaines de coopération entre les deux parties.

Cependant, l’accord signé il y a plus de deux décennies a été régulièrement critiqué par des experts et des économistes locaux qui le considèrent comme « très désavantageux » pour l’Algérie. C’est pourquoi le président algérien avait averti, il y a deux ans, qu’il examinerait « clause par clause » les dispositions de l’accord en se basant sur une vision souveraine et une approche « gagnant-gagnant ». EFE

Swissinfo, 09/01/2024

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