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L’Algérie, forte alliée de la Russie, brille par son absence au Forum Arabo-Russe de Marrakech

L’Algérie refuse de mettre en péril sa région ou la région dans son ensemble, consciente des solides liens du royaume du Maroc avec l’occupation "israélienne", considérée comme l’ennemi principal de l’Algérie.

Etiquettes : Algérie, Russie, Maroc, Forum arabo-russe, Marrakech, Ligue Arabe,

En dépit des liens solides qui unissent l’Algérie à la Russie et de son rôle éminent au sein du monde arabe, l’Algérie a fait le choix de se retirer du Forum arabo-russe qui se déroule actuellement à Marrakech, au Maroc.

Malgré le mutisme des autorités algériennes quant à cet événement et l’absence de toute prise de position officielle ou de déclaration annonçant ce retrait, il a été observé que l’Algérie était absente au sein de ce forum lors des rencontres bilatérales entre le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, et plusieurs homologues arabes.

Selon les médias marocains, Bourita a tenu des entretiens avec les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de Bahreïn, de Mauritanie, du Yémen, des Émirats arabes unis, du Soudan et de la Palestine. En revanche, aucune mention n’a été faite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, signifiant ainsi l’absence remarquée de l’Algérie.

Il est important de souligner qu’en dépit des relations étroites entre l’Algérie et la Russie et des efforts conséquents déployés pour les renforcer davantage en favorisant la coopération et les partenariats entre les deux nations, l’Algérie demeure fermement attachée à ses positions souveraines.

Il convient de noter que même dans un contexte de tensions entre l’Algérie et le Maroc, notamment en raison de la collusion présumée avec les Émirats arabes unis pour la cibler et influencer ses relations avec les pays de la région, en particulier ceux du Sahel, l’Algérie a pris la décision de se retirer du Forum arabo-russe.

Le souverain marocain recourt à ces manœuvres malveillantes après les tentatives individuelles du roi Mohammed VI visant à rétablir les relations avec l’Algérie. Il a cherché à séduire le président Abdelmadjid Tebboune afin d’ouvrir l’espace aérien et les frontières terrestres entre les deux pays. Cependant, le président a résolument maintenu la position de l’Algérie.

L’Algérie refuse de mettre en péril sa région ou la région dans son ensemble, consciente des solides liens du royaume du Maroc avec l’occupation « israélienne », considérée comme l’ennemi principal de l’Algérie.

Source : AWRAS, 21/12/2023

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