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Agression contre Ghaza: L’indéfectible soutien américain aux massacres sionistes

Israël a besoin d’expurger de l’holocauste de son âme couleur charbon. Et quoi de plus facile que de s’en prendre lâchement à un peuple sans défense, sans espoir et sans illusion

Etiquettes : Gaza, Palestine, Hamas, Palestine, UNRWA, Israël, Etats-Unis, Joe Biden, Tsahal, crimes de guerre, massacre,

par Mohamed Mehdi


Au terme du deuxième mois de l’agression contre Ghaza, l’armée sioniste a décuplé sa puissance de feu contre les civils au sud de l’enclave assiégée, mais également les établissements de santé et les écoles de l’UNRWA où se réfugient les dizaines de milliers de déplacés.

Ces massacres, qui se déroulent sous les yeux de la communauté internationale qui reste «étrangement» silencieuse, obtiennent l’accord sans équivoque des Etats-Unis. L’Administration Biden ne s’encombre d’aucun faux-semblant et assure un soutien indéfectible aux actions criminelles de l’armée sioniste qui continue de faire des dizaines de victimes civiles par jour, dont des enfants et des femmes, en utilisant des bombes américaines «sophistiquées».

Au 6e jour de l’agression israélienne sans précédent qui a fait près de 16.000 martyrs dont 70% de femmes et d’enfants à Ghaza, la «communauté internationale», à sa tête les Etats-Unis, continue de brandir honteusement l’argument fallacieux du «droit de se défendre» à une entité d’occupation. Et l’écrasante majorité des médias occidentaux continuent encore de répéter la propagande israélienne, ignorant même les rares révélations que fait la presse sioniste sur ce qu’il s’est réellement passé le 7 octobre.

Hier, la barbarie sioniste a fait encore plusieurs dizaines de martyrs dans différentes parties de Ghaza en bombardant par terre, mer et air. L’armée d’occupation continue aussi de faire des hôpitaux des «zones de guerre» et des «champs de bataille», de l’aveu même du porte-parole de l’UNICEF.

Dès 9h du matin de la journée d’hier, le directeur général du ministère de la Santé à Ghaza, Mounir Al-Barsh, a fait état de «108 martyrs et des dizaines de blessés à l’hôpital Kamal Adwan». «L’occupation entoure l’hôpital Kamal Adwan de chars et de tireurs d’élite, tirant sur tout ce qui bouge. Nous craignons un massacre à l’intérieur de l’hôpital, comme cela s’est produit dans les hôpitaux d’Al-Shifa et indonésien», a indiqué Al-Barsh, rapporte Al Jazeera.

Selon le même responsable, «plus de 7000 personnes déplacées se trouvent désormais à l’hôpital Kamal Adwan» où «l’électricité a été coupée». «Nous n’avons pu pratiquer aucune intervention chirurgicale et la panne de courant a aggravé la crise. Seuls quatre hôpitaux fonctionnent dans le nord de Ghaza et environ 55 ambulances sont hors service», dit-il encore.

Mounir Al-Barsh appelle, pour la énième fois, à faire entrer du «carburant» et à faire fonctionner les «hôpitaux de campagne et une aide médicale» pour «assurer la poursuite de notre travail». Indiquant, par ailleurs, que «le terminal de Rafah n’a accueilli que 400 blessés, alors que nous en comptons plus de 40.000». L’UNRWA a également annoncé hier que «19 autres membres de ses équipes ont été tués» dans les bombardements. «130 collègues ont été tués depuis le 7 octobre», ajoute l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Divers rapports de médias sur place font état de dizaines de martyrs et de blessés dus aux bombardements de l’aviation et aux tirs de soldats sionistes sur les civils. Au centre de la ville de Ghaza, les soldats de l’armée sionistes ont tiré sur des habitants sur l’axe Salah Eddine.

Le bombardement d’une maison à Deir Al-Balah a également fait plusieurs martyrs et des blessés, selon Al Jazeera.

On compte «10 martyrs et des blessés» dans un bombardement du camp Ennousseirat.

D’autres bombardements ont ciblé le camp Al-Maghazi, mais également Al-Bureij et Jabaliya et Khan Younes, ainsi que les environs de l’hôpital baptiste, faisant des martyrs et des blessés.

UNICEF : les hôpitaux transformés en «zones de guerre»

De son côté, le porte-parole de l’UNICEF a déclaré que «les hôpitaux de Ghaza sont devenus des zones de guerre et des champs de bataille», ajoutant que «les conditions d’acheminement de l’aide sont très difficiles et la situation est désormais sombre et mortelle».

«L’intensité des bombardements entrave la fourniture de l’aide humanitaire à l’intérieur de Ghaza. Les habitants de Ghaza ont un besoin urgent en eau, en nourriture et en médicaments. Les enfants arrivent aux hôpitaux avec des fractures, des éclats d’obus dans le corps et sans nourriture», a-t-il déclaré.

Le Croissant-Rouge palestinien a aussi fait part de grandes difficultés d’atteindre les zones des bombardements pour tenter de venir au secours des blessés et d’essayer de déterrer les martyrs sous les décombres, en raison de l’intensité et de la continuité des frappes aériennes.

A Khan Younes, où les bombardements sionistes sont les plus intenses depuis dimanche dernier, les corps de 40 martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés, hier, à l’hôpital Nasser de cette localité, selon une source médicale citée par Al Jazeera. Le correspondant de la chaîne avait auparavant rapporté qu’un bombardement israélien avait visé une école abritant des personnes déplacées à l’est de Khan Younes.

Le journaliste a fait état «d’appels de détresse des personnes coincées à Khan Younes pour envoyer des ambulances pour transporter les blessés et les corps des martyrs».

Le Croissant-Rouge palestinien à Ghaza affirme rencontrer «de grandes difficultés pour atteindre les blessés et les martyrs dans les zones ciblées». Ajoutant : «L’armée d’occupation israélienne demande aux habitants de se rendre dans certaines zones, et les bombarde ensuite».

Devant l’intensité des bombardements au sud de Ghaza, les agences des Nations Unies ont annoncé hier avoir cessé de distribuer les aides aux populations. «Nous avons arrêté la distribution d’aides à Khan Younes» en raison de l’intensité des bombardements. Il a précisé que la veille (lundi), une «distribution limitée d’aide a eu lieu dans le gouvernorat de Rafah».

Dans la mi-journée d’hier, le directeur général de l’OMS a déclaré que l’armée israélienne a ordonné «l’évacuation de deux entrepôts» de l’Organisation au sud de Ghaza. «Nous appelons Israël à retirer cet ordre et à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils», a ajouté le patron de l’OMS.

Et selon le New York Times «plus de la moitié de la bande de Ghaza est soumise aux ordres d’évacuation israéliens».

Depuis le 7 octobre : plus de 406 soldats sionistes tués

L’armée sioniste a annoncé mardi que 5 de ses membres, 3 officiers dont l’un était commandant adjoint de compagnie de Ghaza, et 2 soldats «ont été tués dans les combats en cours avec la résistance palestinienne» et que d’autres ont été grièvement blessés. Ainsi, le bilan des soldats et officiers de l’armée israélienne tués depuis le début de la guerre le 7 octobre s’élève à 406.

Hier, l’armée d’occupation israélienne a reconnu la mort de trois soldats et la blessure grave d’un quatrième lors de combats dans le nord et le centre de la bande de Ghaza assiégée.

A ce chiffre, il faut aussi ajouter les «10 soldats israéliens tués hier à l’est de Khan Younes», selon un communiqué des Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas). La même source indique que l’opération s’est déroulée dans un «affrontement distance zéro» dans l’axe oriental de la ville de Khan Younes où se déroulent aussi d’intenses bombardements.

Al-Qassam a également a ajouté que ses «moudjahidine ont ciblé une force spéciale sioniste composée de 8 soldats avec une roquette antipersonnel». La veille, Al-Qassam a annoncé avoir détruit 28 véhicules israéliens sur différents fronts de combat dans la bande de Ghaza et avoir tué plusieurs soldats de l’occupation au nord de la bande de Ghaza.

Quant aux Brigades Al-Quds, la branche militaire du Jihad islamique, elles ont déclaré avoir ciblé un certain nombre de véhicules militaires d’occupation avec des obus «Tandem» et avoir affronté à «distance zéro» les soldats sionistes dans l’axe de l’incursion du quartier de Cheikh Radwan, au nord de la ville de Ghaza.

Source

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