Israël : Des cadavres de femmes kurdes présentées comme victimes de viol par Hamas

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Depuis le début de son agression contre la population de Gaza, Tel Aviv multiplie les « histoires » fabriquées visant maladroitement à diaboliser la résistance palestinienne, Hamas en particulier. Tsahal a dénoncé un massacre de « 40 enfants israéliens décapités », prétend que Hamas utilise la population civile comme « boucliers humains palestiniens », la fausse existence d’un « centre de commandement du Hamas » dans ls sous-sol de en dessous de l’Hôpital Al-Shifa ». Les services de propagande présentent désormais une nouvelle série de «1500 témoignages» sur des «viols» supposés être commis le 7 octobre. «  »Seins coupés, sous-vêtements ensanglantés, ciseaux plantés dans l’entrejambe » : plus de 1500 témoignages relatifs à des violences sexuelles recueillis après les massacres du Hamas le 7 octobre », affirme la chaîne israélienne i24NEWS.

Selon Max Blumenthal, journaliste américain chevronné, « le gouvernement israélien a publié une nouvelle fausse photo montrant une victime de viol par des militants du Hamas lors du festival de musique Nova le 7 octobre. L’image est antérieure au 7/10 et montre une combattante kurde tuée au combat dont le cadavre a été profané. Elles sont décrites sur un site Web japonais comme de « belles soldats kurdes tuées sur le champ de bataille ». Le message est daté de mai 2023. »

La presse américaine participe dans cette campagne médiatique contre Hamas. Le New York Post apporte ce qu’il a appelle des « histoires de femmes violées » par la mouvement palestinien ce jour-là. Cependant, cela restes des « histoires » puisque, jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve matérielle de viol par des militants du Hamas, ni aucune victime présumée de viol offrant un témoignage direct.

Il n’y a que des « histoires » farfelues, comme celle d’un prétendu témoin masculin, qui utilise un langage étrange pour décrire « une belle femme au visage d’ange » violée par « 8 à 10 » militants du Hamas.

Ce même « témoin » affirme également avoir vu un autre militant du Hamas qui « a pris une pelle et a décapité » une autre femme, dont la « tête a roulé sur le sol ». Là encore, sans aucune preuve de ces affirmations ?

Israël a été pris en flagrant délit de mensonge à de multiples reprises au sujet d’atrocités pour justifier sa campagne de massacres à Gaza. Et ce n’est que maintenant que des « histoires » comme celle-ci commencent à « faire surface ». Il semble évident qu’il s’agit d’une nouvelle manipulation au service du génocide.

Un important journal israélien, Haaretz, a détaillé comment des récits non vérifiés et inexacts sur l’attaque du Hamas du 7 octobre et les atrocités présumées commises par des combattants palestiniens ont conduit à la publication généralisée d’informations qui semblent fausses.

Haaretz a recoupé certaines de ces allégations fournies par des responsables et des soldats israéliens ainsi que par des volontaires de recherche et de sauvetage, dans un rapport publié dimanche, et a constaté qu’elles ne concordaient pas.

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