L’usure et la dette sont à l’origine de l’antisémitisme

À la fin du XIX ème siècle, avec le "succès" des banques usuraires possédées par les juifs, l'antisémitisme européen s'est exacerbé.

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L’antisémitisme européen est né de la haine des usuriers juifs qu’il fallait éliminer pour libérer les royaumes chrétiens du joug de la dette.

Cette haine de l’usurier s’est malheureusement transformée en haine du juif, sans distinction, qu’il soit serrurier ou banquier.

À la fin du XIX ème siècle, avec le « succès » des banques usuraires possédées par les juifs, l’antisémitisme européen s’est exacerbé.

C’est à ce même moment que l’idée du sionisme s’est ravivée, favorisée par les visions de Herzl, et le financement et l’influence politique des Rotschild.

L’antisémitisme ne visait plus les financiers juifs, mais tous les juifs !

Cette haine des usuriers juifs s’est transformée en haine des juifs tout court. Il est là, le grand péché des antisémites.

Les anticapitalistes, comme Jaurès avant qu’il ne se rende compte de son erreur, ont fait cette erreur de stigmatiser tous les juifs sans distinction.

Comme si les protestants du XIX ème siècle ou plus timidement les catholiques, ne pratiquaient pas l’usure bancaire pour s’accaparer les richesses de ce monde, en dominant les travailleurs, ou en endettant les régions du monde non financiarisées pour mieux les coloniser !

Au XX ème siècle, Hitler arrive au pouvoir par la voie démocratique en stigmatisant tous les juifs.

Même l’enfant juif était considéré comme un serpent usurier en devenir qu’il fallait éliminer. D’où l’idée de solution finale.

L’usure est aujourd’hui le fondement même de notre monnaie et de notre économie.

Les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ont mis le dollar et l’usure comme fondement même de la monnaie et des échanges internationaux.

Dans notre économie, la monnaie est créée lorsqu’un crédit avec intérêts est octroyé.

Sans dette avec intérêts, la monnaie n’existerait pas.

La dette et l’usure sont au cœur de tous les rapports de force, au sein de notre société, mais aussi dans les relations internationales (FMI, Banque Mondiale…).

Aujourd’hui, ironie du sort, Israël continue de profiter de l’aide de l’Amérique protestante qui n’a aucun problème avec l’usure, depuis que Calvin l’a rendue licite dans les affaires.

Israël profite des milliards de dollars créés de nulle part par la #Fed, l’antre mondial de l’usure, pour se procurer les bombes qui pleuvent sur les populations civiles de Gaza.

Sans cette manne d’argent facile, y aurait-il autant de morts à #Gaza ?

Un monde qui fonctionne sur l’usure ne sera jamais en paix. Que ce soit au niveau géopolitique, ou au niveau social.

Les malheurs de la mère palestinienne qui a perdu ses enfants, et les malheurs moins extrême de la mère de famille isolée qui croule sous les agios de son découvert, ont la même racine : l’usure, le fruit de l’interdit.

Les malheurs de ce monde ne sont pas liés à « une guerre des civilisations », mais ils sont liés à un mode de fonctionnement monétaire accepté de tous, qui a pour racine l’usure, qui favorise le riche sur le pauvre, le fort sur le faible, et qui a pour effet l’accumulation infinie des richesses par une caste malfaisante, qui lui permet de s’accaparer les médias pour manipuler l’opinion publique, qui lui permet de dominer les travailleurs et les peuples non financiarisés.

D’où l’idée de convergence des luttes entre les anticapitalistes primaires et les populations qui combattent toute puissance impérialiste occupante.

Le monde qui accepte l’usure est en guerre. Son plus grand malheur est qu’il ne sait pas face à qui il est en guerre…

Si seulement il savait !

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