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Organisé à l’initiative du Président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, le « Sommet du Caire pour la paix », se tiendra à partir de ce samedi, dans la capitale égyptienne, pour discuter de la question palestinienne.
Si certains pays ont vite confirmé leur participation, ce n’est pas le cas de l’Algérie. Selon des sources crédibles, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu une invitation du président égyptien à ce Sommet afin de participer aux discussions sur l’avenir de la question palestinienne et du processus de paix. Une invitation à laquelle, selon les mêmes sources, l’Algérie n’a pas réservé une suite favorable en décidant de ne pas y participer.
L’Algérie n’est, à vrai dire pas le seul pays à décliner l’invitation du président égyptien puisque, selon des médias tunisiens, le pays voisin a, lui également, décidé de ne pas participer.
Au-delà des raisons qui ont conduit les deux pays voisins à décliner cette invitation d’Al Sissi, il y a lieu de s’interroger sur les chances que peut avoir ce sommet d’aboutir à la résolution du conflit israélo-palestinien. Ceci d’autant que, depuis le début du Génocide sioniste à Gaza peu de pays ont apporté un soutien franc au peuple palestinien, soumis à ce qu’il y a de plus inhumain, de plus atroce. Pas plus loin que mercredi dernier, le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, a vivement déploré « le silence horrible » de la communauté internationale face à ce génocide dont est victime le peuple palestinien.
Parmi les participants figurent, par contre, des pays qui ont apporté leur soutien clair et assumé à l’entité sioniste. C’est le cas, entre autres, de la France dont la ministre des affaires étrangères a confirmé, ce vendredi, sa participation à sommet.
Selon les médias égyptiens, 31 pays et 3 organisations internationales au total auraient confirmé leur participation à ce sommet.
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