Etiquettes : Algérie, Chili, recherche, développement, énergies renouvelables, hydrogène vert,
Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur, Kamel Baddari, est engagé dans des discussions avec le ministre chilien de la Science et de la Technologie, de la Connaissance et de l’Innovation, Aisén Etcheverry, concernant un partenariat en matière de recherche et de développement.
Les ministres étudient la possibilité de former des alliances pour développer des domaines en plein essor tels que l’hydrogène vert, les énergies renouvelables, les technologies de l’information et les nanotechnologies.
A l’instar de ses voisins marocains et mauritaniens, l’Algérie s’est lancée dans la course à l’hydrogène vert. Sonatrach, la compagnie pétrolière publique algérienne, a signé un protocole d’accord avec la société gazière allemande VNG AG pour établir une usine d’une capacité de production de 50 MW en décembre 2022.
L’objectif principal de ce protocole d’accord est d’explorer les opportunités de coopération pour la réalisation de projets dans les domaines de l’hydrogène et de l’ammoniac vert destinés à être exportés vers l’Allemagne.
Le Chili, en revanche, a réalisé de grands progrès dans la production d’hydrogène vert. Le gouvernement a créé un fonds d’un milliard de dollars pour financer le développement de cette industrie. Dans la continuité de cet effort, la Banque mondiale a accordé au pays son premier prêt pour un projet d’hydrogène vert.
Le Chili a de grandes ambitions, notamment devenir le producteur d’hydrogène le moins cher au monde d’ici 2030 et se classer parmi les trois premiers exportateurs mondiaux d’hydrogène d’ici 2040.
Le partenariat entre l’Algérie et le Chili servira à faire avancer ces deux programmes tout en améliorant les compétences de la main-d’œuvre nationale et en renforçant l’innovation dans le secteur.
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