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JOHANNESBOURG (Reuters) – Le ministre sud-africain des Finances a déclaré jeudi que le groupe des BRICS ne chercherait pas à remplacer les systèmes de paiement internationaux, notamment SWIFT, mais qu’il envisagerait plutôt d’en créer un qui renforcerait les échanges en monnaies locales.
A l’issue du sommet des BRICS de trois jours à Johannesburg, les dirigeants du bloc ont annoncé qu’ils chargeraient leurs ministres des Finances d’examiner les questions des monnaies locales, des instruments et des plateformes de paiement et de rendre compte d’ici un an.
La dédollarisation est une priorité particulière pour la Russie, dont l’économie a été paralysée par les sanctions imposées par l’Occident suite à son invasion de l’Ukraine et est interdite d’accès à SWIFT.
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« Ce n’est pas une alternative à SWIFT », a déclaré à Reuters Enoch Godongwana, qui a accueilli ses collègues ministres des Finances des BRICS au sommet. « C’est un système de paiement qui facilite un approfondissement de l’utilisation des monnaies locales. »
La création d’une monnaie commune des BRICS, idée lancée notamment par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, n’était pas à l’ordre du jour des ministres des Finances lors des réunions, a-t-il déclaré, ajoutant que sa mise en œuvre serait « problématique ».
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« Vous devez avoir une banque centrale », a-t-il déclaré. « Vous devez perdre votre indépendance en matière de politique monétaire. C’est un défi majeur, qui impliquerait, dans notre cas, des implications constitutionnelles majeures. »
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