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Par Mohamed Achir*
1- Le PIB n’est pas un critère retenu par les BRICS. Le PIB de l’Algérie fait presque deux fois celui de l’Éthiopie (120 Mds de dollars). Le PIB du Nigeria est de 477 milliards de dollars, supérieur à celui de l’Afrique du Sud, 405 Mds de dollars et supérieur à celui de l’Égypte 476 Mds de dollars.
2- Pas de critères du développement qualitatif et du développement durable ( l’Algérie étant première en Afrique en ODD et sécurité alimentaire)
3- La position géopolitique et géographique et le niveau des relations économiques et politiques bilatérales avec les BRICS n’ont pas pesé semble-t-il dans le choix des nouveaux membres.
4- La participation au capital de la NBD non plus !
Je pense que la Méditerranée occidentale n’est pas encore une priorité pour les BRICS et le développement des nouvelles routes de la soie (BRI).
Le choix de l’Égypte et de l’Éthiopie ne cache pas une stratégie de renforcement de la position des BRICS et surtout de la Chine dans une zone stratégique et importante pour le commerce international.
Il s’agit de la région Est de l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique, mais aussi le golfe d’Aden, la mer Rouge, le canal de Suez
La Chine cherche pour ses BRI une position géographique privilégiée. Elle a déjà investi énormément en Éthiopie et plus de 14 milliards de dollars à Djibouti (ports, chemins de fer, routes, aéroports, zone franche, etc.), avec même une base militaire.
La corne Africaine, la zone Indopacifique comptent beaucoup pour les BRICS.
Les prochaines adhésions seront actées dans les prochaines années par les BRICS en fonction des enjeux géopolitiques et économiques et l’avancement des Nouvelles routes de la soie.
(*) Économiste, Enseignant à l’Université de Tizi Ouzou
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