Selon l’ancien membre des services secrets espagnols, le gouvernement espagnol cède au chantage marocain.
Le colonel d’infanterie à la retraite Diego Camacho, ancien membre du CESID (l’actuel CNI), a expliqué les détails de ce qui, selon ses informations, pourrait être un véritable chantage exercé par le gouvernement marocain et ses services de renseignement sur Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol.
Les services secrets espagnols envisagent la possibilité que ses appareils privés aient été espionnés par les Marocains et que des informations personnelles et privées en aient été extraites, lesquelles sont utilisées par la monarchie alaouite pour obtenir la reconnaissance par l’Espagne du Sahara comme territoire marocain, et qui expliqueraient également le revirement de la politique étrangère de notre pays, passant de la collaboration avec l’Algérie à une soumission ouverte au pays du roi Mohamed VI, comme le rapporte Alerta Digital.
Deux jours seulement après l’inexplicable voyage surprise de Pedro Sánchez pour se prosterner devant le roi du Maroc, au cours duquel les lecteurs de Periodista Digital se souviendront que l’Espagne a été humiliée en voyant le drapeau national mis à l’envers, les activités privées et financières de Begoña Gómez, l’épouse du Premier ministre, sous la forme d’activités commerciales et universitaires, ont été révélées, et d’autres questions que l’actuel Premier ministre et leader du PSOE tente de cacher seront probablement révélées.
Diego Camacho a toujours défendu les actions du directeur général du Centre national de renseignement (CNI), Paz Esteban, a expliqué la technique et les procédures avec lesquelles cet organisme, toujours sous contrôle judiciaire, opère dans le domaine des écoutes téléphoniques, et a souligné que le problème n’est pas dans les services de renseignement, mais dans le fait que les ennemis de l’Espagne sont au sein du gouvernement ou collaborent avec lui au parlement.
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