L’investissement une question qui devient vitale
Vu le stress devise que vit actuellement le Maroc l’investissement extérieur tout comme le commerce extérieurs doivent avoir une priorité absolue dans le cours terme pour le Gvt.
De plus, il est communément connu que l’investissement extérieur est une locomotive importante pour tout plan de développement économique, et un moyen sûr pour créer des emplois réels.
Pourquoi un investisseur investira au Maroc ?
Répondre à cette question, revient à faire le diagnostic de base pour toute nouvelle politique volontariste et intègre dans ce domaine.
Le maroc présente en effet une attractivité structurelle pour deux types d’investisseurs :
1 / ceux qui cherchent une meilleure compétitivité
2/ et ceux en quête de marchés et qui souhaitent faire du Maroc une plateforme pour produire et réexporter sur des marchés ouverts pour le maroc … l’Europe, le monde arabe, la Turquie, l’Afrique et les Etats-Unis …
Comment est perçu le Maroc par les yeux de certains investisseurs étrangers :
-a) Un pays corrompu, où on peut gagner bcp d’avantages en tant qu’investisseur si on sait jouer le jeu.
-b) Tout projet sans intéresser des personnes clés et influents est un projet risqué.
-c) Tout projet qui ne ‘’rentre pas dans le système’’, en prenant des entreprises connues comme fournisseurs ou clients ou partenaires est un projet qui va au blocage.
-d) Tout projet dans certains secteurs qui entre en concurrence avec des personnes influents est interdit (cela fait parti du non dit).
-e) À comparer aux autres pays le maroc ne fait pas suffisamment d’effort pour nous attirer, … en effet s’intéresser à une trentaine d’établissements par an est insignifiant … tout le monde se rappelle également l’épisode de la guerre aux investisseurs que nous a mené la Tunisie pendant des années… réussissant parfois sans grands à nous porter des coups important…
Les principes d’une nouvelle démarche
Une nouvelle démarche devient nécessaire pour capter des investissements qui jusqu’à présent échappaient au Maroc.
– 1/ Un rôle ACTIF et Militant basé sur une culture de guerre économique (ou Jihad économique) et d’abnégation totale des intervenants dans le domaine.
-2/ Un repositionnement au niveau du chef du Gvt ou bien création d’une cellule attaché au chef du Gvt (équivalente à la cellule Élysée) qui peut offrir directement ou indirectement les pouvoirs nécessaires pour dissiper les résistances.
-3/ Une nouvelle offensive à l’international ciblant les banques d’affaires et d’investissement ainsi que les directions d’investissement des grands groupes.
-4/ Un Road-show de communication sur la nouvelle dynamique politique marocaine et le climat d’affaire et d’investissement qui s’en est suivi. En termes clairs, il faut qu’ils sachent que la logique n’est pas la commission ou la part dans le capital pour pouvoir venir investir au maroc, et que la période ou l’investisseur devait venir avec une sacoche pour intéresser d’une manière directe ou indirect des personnes influentes est révolue… et que la politique d’aiguillages contraignants vers les cercles d’intérêts privés a été enterrée pour de bon…
-5/ Une nouvelle logique … celle de donner et non pas de leur prendre … une politique de « nursery » ou l’investisseur est considéré comme un bébé … la maman doit subvenir à tous ses besoins jusqu’à ce qu’il soit sur pied.
-6/ Augmenter la cadence … plutôt tripler la cadence actuelle en matière de road show de visites de présentations …etc … visiter une trentaine d’établissements par an n’est pas un objectif ambitieux …
-7/ Reprendre son battant de pèlerin pour convaincre les agences de notation internationales du nouveau climat des affaires
-8/ Adopter des actions d’eMarketing qui s’avèrent les plus rentables pour promouvoir l’image du Maroc (actuellement même le site web de l’AMDI n’est pas actualisé, le dernier communiqué de presse date de 2010) ceci afin d’optimiser le budget énorme en matière de communication foires et salons … et d’augmenter le retour sur investissement.
-9/ Il est anormal que l’Agence ne dispose pas d’antenne au pays du golfe alors qu’elle en a ouvert plusieurs sur des capitales européens. (plus d’intérêt, d’agilité et de réactivité également pour certaines destinations Russie , Chine, extrême orient, Brésil … qui deviennent prometteurs)
-10/ Créer une nouvelle politique de joint-venture ou l’état traduit ses avantages nombreux, terrain, aménagements, investissement … en une participation dans le capital à travers le fond d’investissement minoritaire…. Le principal objectif de cette politique est le transfert de technologie …
-11/ Redonner pouvoir à un interlocuteur principal et guichet unique doté de pouvoirs suffisants, gagnant la confiance des intervenants nationaux avant les internationaux. En effet, un retour en arrière sur ce principe a été constaté. Plusieurs entités ont créé leur propre direction des investissements ne faisant plus confiance à l’Agence pour servir leur besoin. (en exemple le ministère de l’agriculture a créé une direction des investissements, CDG Capital mène ses propres actions … )
Ahmed Yaacobi
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