La politique de répression et d’expropriations des richesses du peuple sahraoui va faire long feu que cela passe par une guerre régionale ou non. Car l’ONU traîne les pattes et n’a pas l’air d’être consciente du danger qui guette la région. Les puissances étrangères également ne voient pas d’un mauvais œil un conflit larvé entre l’Algérie et le Maroc. C’est un moyen pour augmenter leurs influences et assurer leurs ingérences chez les deux parties pour consolider leurs intérêts. Le formidable camp d’Igdim Izik est une leçon que le Makhzen n’oubliera pas de sitôt. La paix apparente depuis plusieurs années n’a jamais exprimé la soumission des Sahraouis au roi marocain. Dans cette aventure extraordinaire des camps de la Liberté (liberté, j’écris ton nom), jamais un peuple n’a été aussi ingénieux, aussi imaginatif et innovateur dans ses revendications pacifiques face à un régime totalitaire. Mais un colonisateur restera un colonisateur : impitoyable et féroce. A une manifestation pacifique, il rétorque avec du feu et du sang. Moins sanglant, mais cela rappelle un peu notre 8 mai 45. Les choses sont en train de bouger. La terreur du Makhzen aussi. Tortures, répression, black-out, grèves de la faim, violations des droits de l’homme, mensonges, intoxication, l’accusation de l’Algérie, etc. vont être le quotidien des Marocains et des Sahraouis. Les années de plomb de Hassan 2 reviennent à pas de charge. Les années d’apparentes paix et de stabilité du nouveau roi étaient un simple répit, un état de grâce pour les opprimés de toujours marocains et sahraouis. Tel père tel fils, il manquait seulement d’ « expérience » et de maturité. Le voilà à point maintenant. Comme en Algérie, le makhzen n’a jamais perdu de sa superbe et il reste la colonne dorsale du régime.
Au Maroc, les choses bougent, la terreur du Makhzen aussi
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