Tags : Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, MINURSO, droits de l’homme,
8 mai 2013
Décidemment, l’étau n’en finit plus de se resserrer sur le Maroc à mesure que se multiplient les initiatives de l’ONU pour mettre fin au statu quo qui règne au Sahara Occidental depuis plus de 20 ans.
Le premier indice du malaise marocain s’est concrété dans la décision de Rabat de retirer sa confiance de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Une décision qui émane d’une crise réelle avec tout le système des Nations unies. Autrement dit, une crise avec la légalité internationale.
La crise a atteint son summum le 22 avril 2013, lorsque la délégation américaine a présenté sa proposition d’extension du mandat de la MINURSO en vue de surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Le lendemain de l’adoption par le Conseil de Sécurité de la résolution 2099 la pression émergea de l’intérieur du territoire sahraoui. L’explosion des manifestations dans les principales villes du Sahara Occidental et la répression marocaine qui s’en suivit ont dévoilé le véritable visage de l’occupation marocaine au point de soulever la réaction de la France jusque-là allié inconditionnel du Maroc.
Le bras de fer diplomatique et la résistance sahraoui ont fini par tourner à l’avantage des sahraouis. Rabat, qui subit le très douloureux retour de flamme lié à sa politique d’entêtement et répression, est prise d’une crise de délire. Pour justifier devant le peuple marocain l’échec de sa politique au Sahara se tourne vers l’Algérie.
Alors que dans ses discours devant la communauté internationale, le Maroc revendique la construction du Maghreb Arabe et l’ouverture des frontières avec l’Algérie, l’on se trouve devant des responsables marocains qui parlent de faire la guerre au pays voisin. C’est le signal d’une forte détresse déclenché par le goût amer de la défaite.
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Hace seis años, pocos días después de que el Frente Polisario y Marruecos presentasen en Naciones Unidas sus dos proyectos para solucionar el largo problema que les enfrentaba y aún hoy les sigue enfrentando, escribía que “los dos proyectos pretenden organizar momentos diferentes del proceso de autodeterminación. Mientras el proyecto del Frente Polisario marca las pautas del posreferéndum, ofrece garantías para la etapa posterior a la independencia, presuponiendo que esta triunfe en la consulta, el proyecto presentado por Marruecos quiere evitar precisamente esa independencia, ofreciendo garantías y anchos espacios de participación a través de una amplia autonomía alternativa a la independencia. Mientras el Polisario quiere negociar después, Marruecos quiere hacerlo antes”.
Seis años después, ¿dónde están esas garantías y esos anchos espacios de participación prometidos por Marruecos para presagiar una futura autonomía creíble?
En estos años transcurridos, Marruecos ha perdido la oportunidad de abrir su sistema político a través de un proceso de regionalización que fuera dando oportunidades de expresión a su pluralidad. El proyecto que se elaboró en 2010, corto de miras, se encuentra atascado, como tantas otras leyes orgánicas, en un Parlamento que ni siquiera es constitucional, pues su segunda cámara aún no ha sido renovada en espera de unas elecciones comunales y regionales que asustan a más de uno de los actores políticos que cuentan en el país. Una ley que consagrara una autonomía para las regiones y que empezara a aplicarse en el Sáhara hubiera sido un signo de avance para hacer creíble el plan marroquí de 2007.
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La sortie inattendue du leader politique marocain intervient dans un contexte particulier, marqué par des échecs en série de la diplomatie marocaine dans le dossier sahraoui et celui des droits de l’homme. Elle intervient aussi dans une conjoncture économique désastreuse qui pousse les autorités marocaines à s’endetter dangereusement, pour éviter un glissement périlleux vers la violence et le déclenchement d’émeutes à grande échelle qui pourraient aboutir jusqu’à la destitution d’une monarchie chancelante. Les différents appels du pied de Mohamed VI à l’adresse d’Alger, pour la réouverture de la frontière, sont restés vains.
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