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Des révélations sur la manière dont le le lobby makhzeno-sioniste a infiltré la presse française : Des médias sous influence !
C’est un éveil brutal pour la presse française. Si les scandales Pegasus et Morrocogate démontrent l’étendue de l’ingérence du régime marocain et de son allié sioniste dans la vie politique européenne qu’ils ont pris en otage, les dernières révélations du consortium Forbbiden Stories démontrent l’infiltration des médias de l’Hexagone par le lobby maroco-sioniste, ainsi que leur action de désinformation non seulement à travers les médias classiques, mais aussi via les réseaux sociaux, pour forcer des « gains politiques » et influencer la vie politique, y compris les processus électoraux, en Europe, en Afrique et au Maghreb.
Les soupçons portés à l’encontre de Rachid M’Barki, journaliste à la chaîne française d’information en continu BFM TV, se confirment. Non seulement le journaliste franco-marocain a bien servi la propagande du Makhzen mais il a agi aussi de mèche avec une agence de désinformation sioniste dirigée par des anciens de l’armée d’occupation sioniste et des services secrets. C’est ce que révèle une enquête baptisée « Story Killers » de la cellule investigation de Radio France qui a duré 6 mois.
Menée avec le consortium Forbidden stories qui réunit cent journalistes travaillant pour 30 médias internationaux, l’enquête apporte, preuves à l’appui, que c’est bien grâce à Rachid M’Barki, 54 ans, que l’agence de désinformation sioniste dénommée par les enquêteurs « Team Jorge » s’est infiltrée à l’intérieur de BFM TV. « Team Jorge » faisait diffuser à l’antenne, par l’intermédiaire de ce présentateur complice, des sujets qui n’avaient pas été validés par la rédaction. De quels contenus s’agit-il ? «Des sujets sensibles, autour des oligarques russes, du Sahara occidental, du Qatar, du Cameroun qui passaient à travers les mailles du filet éditorial puisqu’ils étaient insérés à l’antenne à la dernière minute », indique franceinfo. Les journalistes du collectif d’investigation estiment qu’une telle prestation rapporte autour de 3 000 euros à l’unité du sujet diffusé.
Pris la main dans le sac
Pris la main dans le sac, Rachid M’Barki, présent à l’antenne depuis la création de BFMTV en 2005, a reconnu des opérations « d’entrisme ». Il a évoqué un intermédiaire du nom de Jean-Pierre Duthion, un consultant média, qui est qualifié par une agence d’influence de «mercenaire de la désinformation», qui lui-même aurait reçu des commandes, passées par d’autres intermédiaires, sans connaître le client final. Son rôle était de mettre des sujets dans les mains des journalistes. L’ancien présentateur du journal de la nuit a, rappelle-t-on, été suspendu par la chaîne française depuis la mi-janvier, après la diffusion de contenus servant la propagande du Maroc, pays qui a normalisé ses relations avec l’entité sioniste en décembre 2020. La direction du média lui reproche particulièrement la diffusion d’un sujet relatif à un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin 2022, et dans lequel le journaliste défend les thèses du Makhzen concernant le Sahara occidental occupé. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, Rachid M’Barki évoque la tenue de ce forum dans la ville occupée de Dakhla qu’il a présentée comme relevant du territoire marocain.
Selon le directeur général de BFM TV, Marc-Olivier Fogiel, le présentateur « s’arrangeait pour demander (des) images à la dernière minute » pour illustrer des brèves, « une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal ».
Faux profils et réseaux sociaux
Comme évoqué plus haut, le point de départ de cette affaire ne se trouve pas en France mais dans la banlieue de Tel-Aviv. C’est là que se trouve une structure spécialisée dans l’influence, la manipulation électorale et la désinformation. Celle-là même qui fait de Rachid M’Barki son Cheval de Troie au sein de BFM TV pour servir l’agenda du Makhzen et celui de l’entité sioniste. Sans aucune existence légale, la société emploie d’anciens officiers de l’armée sioniste, des experts en information financière, en questions militaires, en guerre psychologique, ou en médias sociaux. Au cœur de son activité : la désinformation en ligne.
Selon la presse française, Team Jorge développe depuis six ans une plateforme numérique d’une efficacité redoutable baptisée Aims pour « Advanced Impact Media Solutions », qui signifie « solutions avancées pour un impact médiatique ». Un acronyme qui veut aussi dire en anglais : « objectifs à atteindre ». Ce logiciel permet de fabriquer des faux profils et de les activer sur les plus grands réseaux sociaux. Aims aurait été vendu à plusieurs services gouvernementaux de renseignements.
Franceinfo explique que ce logiciel produit des avatars : des gens qui n’existent pas, mais qui disposent d’une apparence réelle sur internet et de centres d’intérêts crédibles. Ces faux profils publient leurs soi-disant opinions dans l’espoir d’influencer le plus de « twittos » possibles. Début janvier 2023, le système exploitait 39.213 faux profils différents, consultables dans une sorte de catalogue. On y trouve des avatars de toutes ethnies et nationalités, de tous genres, célibataires ou en couple… Leurs visages sont des portraits de vraies personnes piochées sur internet, et leurs patronymes, la combinaison de milliers de noms et de prénoms stockés dans une base de données.
Interférence dans les élections
Cette société de désinformation aurait ainsi interféré dans des campagnes électorales et des référendums, notamment en Afrique et en Europe au moyen de ces faux comptes sur les réseaux sociaux. Sa sale besogne inclut également l’espionnage et le lobbying auprès de décideurs politiques. Selon les médias français, « Team Jorge » était déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica en 2018, du nom de cette entreprise accusée d’avoir analysé des volumes très importants de données pour vendre des outils d’influence utilisés notamment par Donald Trump. Selon le site de Radio France, la société serait également intervenue dans le référendum, non reconnu par le gouvernement espagnol, organisé par les indépendantistes catalans en 2014.
L’opération d’influence et de manipulation qui secoue BFMTV permet de mieux comprendre pourquoi un pays comme l’Algérie est régulièrement ciblé par des campagnes de dénigrement en France et le biais flagrant des médias de l’Hexagone dès qu’il s’agit de traiter du Maghreb et de l’Afrique. Cette affaire confirme ce que beaucoup de spécialistes disaient déjà depuis longtemps à savoir que la presse française est sous influence. Pire, elle est devenue une presse de propagande. La preuve vient d’être donnée, les médias français sont infiltrés jusqu’à la moelle par le lobby makhzeno-sioniste. BFM TV n’est que l’arbre qui cache la forêt.
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