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Moins de dix ans après les attentats terroristes qui ont secoué Paris, Bruxelles et Barcelone, des doutes persistent encore sur l’auteur intellectuel de ces actes barbares. De nombreuses cachoteries entourent les « informations » et les « analyses » de ces attaques.
La première et la plus frappante est la nationalité des personnes impliquées. Quand ils n’omettent pas de mentionner leur nationalité, ils disent qu’ils sont « français » ou « belges » ou tout au plus « franco-marocains » ou « franco-belges », dissimulant le fait que leur nationalité dominate est marocaine, et non européenne. Ils sont donc marocains.
Le terrorisme islamique est généralement le fait de fanatiques musulmans ignorants. Mais ces fanatiques sont généralement sans éducation et ont peu de capacité de raisonnement. Ainsi, alors que les auteurs sont généralement recrutés au sein de la population fanatique, les stratèges sont généralement des personnes très instruites. Dans de nombreux cas, ils travaillent dans les services de renseignement pour canaliser les pulsions fanatiques de certains ignorants dans l’intérêt d’un État particulier.
Une autre question sur laquelle les autorités françaises semblent faire l’impasse est le but derrière l’espionnage marocain visant les dénommées « Fiches S », ces fameux signalements ciblant des personnes susceptibles d’être impliquées dans des affaires de terrorisme qu’un officier français de la police aux frontières de l’aéroport d’Orly avait fourni illégalement à un agent du renseignement marocain. Les services secrets marocains s’en servent pour manipuler les éléments que les services de sécurité français et espagnols suspectaient. Des manipulations utilisées pour l’annonce de centaines de démantèlements de cellules djihadistes, et sur le chemin, vanter la prétendue efficacité de la collaboration antiterroriste du Maroc.
La responsabilité marocaine dans ces attentats a été dénoncée le 15 juillet 2004 lorsque le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé a déclaré qu' »aujourd’hui, il est impossible » d’organiser un référendum au Sahara Occidental « sans un minimum d’accord », car cela « déstabiliserait » le Maghreb. Selon lui, si une solution acceptable pour toutes les parties n’est pas trouvée, « nous continuerons à avoir des situations comme celle que nous avons connue le 11 mars à Madrid » en référence aux sanglants attentats de la Gare de trains de Madrid commis par des terroristes de nationalité marocaine.
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