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France: le patrimoine familial de la ministre de l’Energie sous la loupe

Tags : France, patrimoine familiale, Agnès Pannier-Runacher,

PARIS, 8 novembre (Reuters) – L’organisme français de surveillance des normes publiques examinera les informations des médias sur les actifs détenus par les enfants de la ministre de l’Energie Agnès Pannier-Runacher, a déclaré mardi un porte-parole de l’agence.

Le média d’investigation en ligne Disclose and Investigate Europe a rapporté mardi que le père de Pannier-Runacher avait fait de ses trois enfants des actionnaires d’une société aux actifs de 1,2 million d’euros (1,2 million de dollars) dans le but d’éviter les droits de succession.

Les sites internet rapportaient également que Pannier-Runacher n’avait pas déclaré l’existence de cette société au chien de garde, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), lors de sa nomination au poste de ministre. Pannier-Runacher a nié toutes les allégations d’inconduite.

Alors qu’elle n’était pas légalement tenue de le faire en vertu de la législation actuelle, les sites citent des militants qui affirment que les liens de l’entreprise avec l’industrie pétrolière ont créé un conflit d’intérêts, puisque Pannier-Runacher, en tant que ministre de l’énergie, est chargée de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles. carburants.

Un porte-parole de la HATVP a déclaré à Reuters que l’autorité se pencherait sur la question et échangerait avec le ministre. Il a également déclaré qu’en vertu de la législation actuelle, les biens détenus par les enfants d’un ministre n’ont pas besoin d’être déclarés lors de la prise de fonction.

Interrogée sur le rapport au parlement mardi, Pannier-Runacher a déclaré que les allégations étaient erronées et n’avaient aucun lien avec sa fonction ministérielle.

Elle précise qu’en 2016, son père a souhaité préparer sa succession par transmission directe à ses petits-enfants, et que celle-ci a été mise en place via une société française, acquittée des impôts français et dans le respect de l’ensemble de la législation française.

« Rien n’était caché », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle n’avait aucun droit sur les actifs de l’entreprise.

Elle a ajouté qu’elle s’était conformée aux règles de la HATVP, qui n’exigent pas que les avoirs détenus par les enfants d’un ministre soient déclarés.

« Mes enfants n’ont reçu aucun argent de cette société depuis sa création », a-t-elle déclaré aux législateurs.

Pannier-Runacher a également nié tout lien avec l’ancien employeur de son père, la compagnie pétrolière anglo-française Perenco.

« Je n’ai aucun lien avec Perenco, l’ancien employeur de mon père. C’est une société étrangère, dont les activités pétrolières opèrent hors de France », a-t-elle déclaré.

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