L’Union européenne a réagit ce jeudi à la décision de l’Algérie de rompre le Traité d’amitié , de coopération et de bon voisinage avec l’Espagne, rapporte plusieurs médias internationaux.
Dans une déclaration à la presse, Nabila Massrali, la porte-parole de la commission européenne pour les Affaires étrangère a qualifié la décision de l’Algérie d’ »extrêmement préoccupante » et a appelé les autorités algérienne à « revenir sur leur décision ».
Cette réaction de l’UE est intervenue quelques heures après que le MAE espagnol Pablo Albarez, ait exprimé le « regret » des autorité de son pays face à la décision de l’Algérie.
Le MAE espagnol avait indique que son pays préparait une « réponse adéquate, sereine et constructive, mais ferme, pour la défense des intérêts espagnols et des entreprises espagnoles ».
L’Algérie avait motivé sa décision de rompre le traité d’amitié avec l’Espagne en estimant que « Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies ».
Quelques heures après cette rupture , l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) avait ordonné le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et de services de et vers l’Espagne.
Selon des médias espagnols, la décision de l’Algérie pourrait coûter à l’Espagne 6,7 milliards d’euros.
D’autres observateurs voient dans la réaction de l’UE une crainte face à la volonté de l’Algérie de réviser l’Accord d’association. Un accord que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait demandé de revoir « clause par clause » en fonction d’une vision souveraine et d’une approche « gagnant-gagnant ».
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