En 2021, la Russie a fourni à l’Espagne 8,91 % de tout le gaz entrant, alors qu’aujourd’hui, ce pourcentage est proche de 7,1 %.
La secrétaire d’Ã?tat à l’Ã?nergie, Sara Aagesen, a indiqué que l’approvisionnement de l’Espagne en gaz russe est en train de diminuer et qu’il est déjà inférieur à 8 %. Elle a également indiqué que le Qatar pourrait avoir une plus grande capacité d’exportation de gaz vers l’Espagne grâce aux investissements qu’il réalise à court et moyen terme.
Mme Aagesen, qui a répondu ce jeudi aux questions de plusieurs députés de la commission de la transition écologique de la Chambre basse, a souligné qu’en 2021, la Russie fournissait à l’Espagne 8,91 % de tout le gaz qui arrivait, alors qu’aujourd’hui, ce pourcentage est proche de 7,1 %. Elle a affirmé que la dépendance de l’Espagne au gaz russe « est très faible et facilement remplaçable » et qu’elle est déjà en train de diminuer car l’offre est très diversifiée, grâce au fait que le système gazier espagnol « est un luxe » par rapport à celui du reste de l’Europe, puisque le gaz peut arriver par gazoduc et qu’il existe en outre six usines de regazéification pour transformer le gaz qui arrive par bateau en GNL.
Le rôle du Qatar
Mme Aagesen a rappelé que l’Espagne reçoit du gaz de plus de treize fournisseurs, ce qui lui confère une plus grande autonomie et une moindre dépendance, contrairement à l’Allemagne, pays dans lequel le gaz russe représente 40 % de la consommation totale, ou à l’Italie, et que la capacité de regazéification permet une grande flexibilité dans l’approvisionnement, comme en témoigne le fait que cette année, le principal fournisseur est les États-Unis, alors qu’auparavant c’était l’Algérie. En ce qui concerne le Qatar, actuellement cinquième fournisseur de gaz de l’Espagne, elle a indiqué que l’énergie a été l’un des sujets abordés lors de la visite de l’émir Tamim bin Hamad al Thani.Aagesen a indiqué que les Qataris eux-mêmes disent qu’à moyen et long terme ils vont augmenter leurs investissements, et ils pourraient avoir une plus grande capacité pour exporter plus de gaz vers l’Espagne, bien qu’il ait rappelé que les contrats sont fermés avec les commercialisateurs de gaz et cela dépendra des accords conclus.
Approvisionnement en gaz
Quant à l’approvisionnement en gaz de l’Algérie, elle a affirmé que le « robinet » de gaz algérien n’a été fermé « à aucun moment ». De plus, elle a répondu, face aux critiques du PP selon lesquelles la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, n’a pas participé à la première visite du ministre des Finances, José Manuel Albares, dans ce pays, que la ministre s’est impliquée à cent pour cent dans les relations avec un « partenaire stratégique et essentiel dans le domaine du gaz, comme l’Algérie ». Mme Aagesen, qui a rappelé que le ministre s’est rendu en Algérie lors d’une visite ultérieure, a souligné que ce pays a confirmé et s’est engagé à fournir du gaz à l’Espagne. En outre, elle a rappelé que l’Algérie a réalisé un » énorme investissement » pour le quatrième turbocompresseur du gazoduc Medgaz (le seul par lequel elle envoie aujourd’hui du gaz à l’Espagne après avoir cessé de le faire par le GME, qui traverse le territoire marocain) et a déclaré que personne n’investit dans un quatrième turbocompresseur, s’il n’a pas l’intention de continuer à envoyer du gaz.
Le plan européen
Elle a rappelé que le gouvernement algérien lui-même a déclaré que l’approvisionnement en gaz de l’Algérie vers l’Espagne « est assuré » et a affirmé que l’envoi au Maroc par le GME regazéifié en Espagne « ne va pas nuire à nos relations avec l’Algérie ». Il a expliqué que l’envoi de gaz au Maroc est « une attitude de solidarité avec un pays voisin qui a besoin de gaz pour ses activités » et a garanti que « pas une seule molécule » de gaz algérien n’arrivera d’Espagne au Maroc. Le Maroc affirme que le gaz sera un « axe important » dans son association avec l’Espagne Aagesen a déclaré que le gouvernement marocain organise des appels d’offres publics pour contracter du gaz en fonction de ses besoins et que, pour le moment, il a lancé un premier appel d’offres de 1 milliard de mètres cubes. Quant au gazoduc Midcat avec la France, un projet qui a été paralysé en 2019, il a souligné que parmi les alternatives incluses dans les détails du plan européen Repower, publié hier, il y a une infrastructure qui « n’est pas Midcat, c’est une infrastructure différente ». Elle a expliqué qu’une partie du programme d’infrastructure qui fait partie de » Repower EU » est une infrastructure pour relier la péninsule ibérique au reste de l’Europe, à travers laquelle circulera le gaz dans un premier temps et l’hydrogène vert dans le futur. Le gouvernement rejette l’énergie nucléaire « verte » mais accepte les investissements transitoires. Aagesen, qui a affirmé, face aux critiques du PP, qu’il n’y a pas de « divergences » au sein du gouvernement sur cette connexion, a indiqué que le contexte est maintenant différent de celui de l’époque où Midcat a été rejeté par les régulateurs français et espagnols parce qu’il n’avait pas de sens du point de vue de l’analyse coûts-bénéfices. Elle a souligné qu’il est vrai que le gouvernement n’était pas favorable à la réalisation de Midcat à la lumière de ces rapports, mais que ce qu’il soutient, c’est une infrastructure gazière prête à transporter de l’hydrogène vert à l’avenir.
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