Les documents ont révélé qu’un diplomate marocain a réussi à tisser des relations dans les coulisses à l’occasion de chaque sommet africain, et qu’à travers les missives qu’il a envoyées plus tard à son responsable à Rabat, une somme d’argent lui a été attribuée, du moins une seule fois, et ce pour la distribuer aux délégations africaines pour soutenir le Maroc dans ses démarches de retrouver l’Organisation panafricaine…
Le site a noté également qu’en dépit d’ « une grave violation » des objectifs de l’acte constitutif de l’Union africaine qui stipule la «défense de la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses États membres», « le respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance » et «l’interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force entre les États membres de l’Union », le Maroc continue d’occuper une grande partie des terres d’un membre fondateur de l’UA, en l’occurrence le Sahara occidental.
Freedom Support a fait savoir que certains critiques politiques estiment que l’adhésion du Maroc à l’Organisation panafricaine constitue en soi une reconnaissance implicite de la République arabe sahraouie démocratie (RASD), sachant que le parlement marocain a approuvé l’acte constitutif de l’Union.
D’autres trouvent plutôt que cette démarche risque de détruire l’institution africaine dans la mesure où la position du royaume marocain était contraire à l’acte constitutif de l’Union africaine.
La même source révèle que le directeur des affaires africaines au ministère marocain des affaires étrangères, Moha Ouali Tagma a informé son supérieur direct le 5 mai 2014 -à travers un mémoire autour des « propositions pour les préparatifs consentis pour le congrès du Sommet de l’Union africaine » qui se tiendra à Addis-Abeba –de son plan d’action et lui a proposé de dégager des enveloppes de 5.000 euros à remettre à certains « amis » qui représentent les délégations de quelques pays africains.
Visited 1 times, 1 visit(s) today