SA DROGUE CONSTITUE UN ELEMENT DESTABILISATEUR DE LA REGION.
Avec plus de 700 tonnes de production de cannabis, le royaume chérifien est contraint de les écouler vaille que vaille. Tel un narcotrafiquant, tous les moyens sont bon pour faire du chiffre d’affaires pour assouvir ses désirs fastidieux et démesurés.
Il faut savoir que durant la colonisation et même après le Maroc avait une société, dénommée « société de tabacs et de kif », ce qui explique, on ne peut mieux la culture et la culture de la drogue de cette région de l’Afrique du Nord.
A ce titre, l’Algérie qui partage des kilomètres de frontière avec le royaume chérifien se devait de subir de plein fouet les effets dévastateurs de cette production macabre qui allait connaître un virage dangereux au début des années mille neuf cent quatre vingt. En effet, on s’en souvient de la venue en Algérie des chefs d’Etat qui allait constituer le noyau de l’union du Maghreb, un conglomérat qui promettait beaucoup mais en réalité, tout se faisait au dépend de l’Algérie, simplement parce que le défunt Chadli Bendjedid, novice en politique et mal conseillé par ses proches collaborateurs, a ouvert grand les frontières du pays au monarque marocain, feu Hassan II. C’était le début d’un rush des algériens au Maroc pour ramener tout et n’importe quoi pendant que le gouvernement marocain s’attelait en collaboration avec des puissances occultes à faire de l’Algérie un pays de transit de drogue à une grande échelle. Dans les milieux maffieux, on se frottait les mains avec l’arrivée du cannabis marocain dont la réputation a concerné toute la planète. Chez des trafiquants algériens, on proposait même du cannabis en pain avec des sceaux qui assuraient une qualité hors pairs, un peu comme les griffes de certains couturiers et autres parfumeurs. La société algérienne et particulièrement la jeunesse n’en demandait pas tant et le kif qui était l’exclusivité des « hachaïchia » est devenu le quotidien d’une grande partie de notre jeunesse. Une situation qui allait s’envenimer du fait que la consommation de cette drogue a pris des proportions alarmantes sauf que durant les quatre mandats de l’ancien président aucune mesure concrète n’a été décidée dans ce sens, à part de la répression mais les frontières étaient grandes ouvertes pour permettre l’introduction de cette substance. Les quantités saisies en milliers de tonnes avaient suscité beaucoup d’interrogation chez la population et notamment chez les professionnels de la lutte contre ce phénomène, car rien ne pouvait justifier toutes ces saisies.
Bien plus que cela, la société algérienne découvrait à son grand étonnement l’introduction de drogues dures à l’image de la cocaïne et la saisie record des sept cent un kilogrammes de cette substance mortelle, restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Selon des spécialistes et quelques observateurs avertis, ces saisies ne sont pas anodines, loin s’en faut, mais bel et bien d’une stratégie bien étudiée pour faire de l’Algérie un pays de grande consommation de drogue avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlent. Parmi ces conséquences immédiates, c’est le grand banditisme qui a fait une entrée fracassante dans notre société à l’instar de l’augmentation significative des actes de violence, en particulier tous ces meurtres, presque gratuit commis par des drogués. Mais ce qui est davantage plus dangereux, reste les armes et par ricochet tout ce terrorisme qui trouve dans ce trafic, une manne financière à nulle autre pareille. D’ailleurs la CIA et les autres services d’intelligence des puissances occidentales ont averti plusieurs fois sur le trafic de drogue qui alimente tous ces réseaux terroristes à travers toute la planète. Les deux exemples les plus frappants restent l’Afghanistan avec son pavot et le Maroc avec son cannabis.
Toutefois pour le cas de l’Algérie, cet aspect des choses reste assez particulier, car le but étant de fragiliser le pays et sa société par l’injection de ces substances avec des quantités astronomiques et qui ne reflètent nullement la vraie consommation de drogue, puisque ce sont des milliers de tonnes qui sont saisies annuellement et la seule explication qui reste plausible se trouve dans l’esprit de notre voisin, le Maroc en l’occurrence qui s’emploie depuis des années à injecter son poison dans le territoire nationale à l’effet de constituer des failles pour une meilleure déstabilisation. L’entité sioniste n’est pas en reste dans cette affaire au même titre que d’autres pays, soucieux d’apporter leur aide dans ce trafic, car l’Algérie est bien ciblée pour qu’elle ne doive à aucun moment constituer une force dans la région. C’était le cas avec le président déchu qui a fait dans un laxisme criminel, car beaucoup de ses collaborateurs ont versé dans ce trafic en permettant l’introduction de cette drogue à grande échelle, d’abord en faisant des bénéfices exorbitants, mais surtout en créant des liens étroits avec leurs commanditaires qui les assuré de lé es protéger en cas de besoin. Il se trouve que la révolte populaire du 22 février à stopper cet élan et le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, bien au fait de la situation, a mis cette lutte dans son agenda en lui accordant un intérêt tout particulier. Maintenir la fermeture des frontières avec le Maroc était pour lui une nécessité et à l’instar de la diplomatie, le volet de la drogue était pour lui le plus important pour justifier cette fermeture et démanteler un maximum de réseaux qui activaient en toute impunité depuis des lustres.
Il va sans dire que les effets de la gestion de nos affaires durant les deux dernières décennies restent encore mal connues de la population et le phénomène de la drogue, notamment le cannabis est l’un des plus dangereux qui a terni une bonne partie de notre jeunesse et les saisies opérées chaque jour par les services de sécurité en interne et l’armée populaire en externe, sont là pour dire que la drogue, venant du Maroc est bel et bien une stratégie qui a été élaborée pour déstabiliser le pays.
Le National
LE MAROC ? CE MAUVAIS VOISIN
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