Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé avant-hier la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, qui s’est tenu durant deux jours au niveau du Palais des Nations au Club des Pins à Alger.

En effet, avant-hier a marqué le premier jour de la rencontre Gouvernement – walis. À cette occasion le Chef d’état a prononcé un discours, en donnant le coup d’envoi de cette rencontre périodique, en présence de nombreux hauts responsables, ministres et walis. Ce dernier est revenu sur de nombreux points qui touchent particulièrement le citoyen. Le président de la République, a abordé, plusieurs points dans son discours. En l’occurrence, l’allocation chômage, en affirmant que « son instauration s’est faite sous forme de demi-allocation jusqu’à ce que l jeune chômeur trouve un emploi stable, » une mesure que les jeunes ont approuvée, selon Tebboune. « Il a aussi parlé d’économie en disant, que la nôtre commence aujourd’hui à se redresser , en ajoutant que l’objectif est de développer notre revenu national d’une manière qui nous permette d’entrer dans le groupe des BRICS. » En rassurant aussi quel’Algérie avance vers la force économique. En outre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la poursuite du travail, en 2023 afin de lever l’injustice que connaît le citoyen, il a été « décidé d’aller vers une hausse des salaires faibles et moyens, la révision des allocations de retraite et la hausse de l’allocation chômage à partir de janvier prochain. »

Prendre en charge les préoccupations du citoyen M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations du citoyen pour instaurer un Etat basé sur l’égalité, soulignant que le citoyen « est l’alpha et l’oméga de la République. » Présidant au Palais des Nations l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, le Président Tebboune a déclaré que les walis, « premier pilier de l’état », sont appelés à « réparer les injustices » faites aux citoyens et à prendre en charge leurs préoccupations, notamment les habitants des zones d’ombre, insistant sur l’impératif de clore le dossier des zones d’ombre « d’ici fin 2022 et début 2023 ». L’Algérie est un état basé sur l’égalité, un « état populaire avant tout », a-t-il soutenu. Il rappellera, à cet égard, que l’ »Algérie est un état démocratique et populaire » et que la démocratie implique la prise en charge de « tous les citoyens ». À ce propos, il a relevé que « 82% des problèmes soulevés au niveau des zones d’ombre ont été résolus, » appelant, dans ce sens, à la poursuite des efforts et à « prendre en charge les préoccupations du citoyen qui est l’alpha et l’oméga de la République ».

Par ailleurs, le Président Tebboune a indiqué que « l’Algérie nouvelle, de par ses institutions = constitutionnelles, son peuple vaillant et sa jeunesse ambitieuse, est en droit, à l’occasion du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, de s’enorgueillir des capacités et de la bravoure de son armée, digne héritière de l’armée de libération. » L’Algérie est également « en droit de glorifier sa jeunesse qui prouve, jour après jour, à travers ses victoires éclatantes aux plans régional, continental et international, que c’est bien une jeunesse de succès, d’intelligence et d’innovation, » a-t-il encore soutenu.

Dans ce contexte, le président de la République a relevé l’impératif de consulter le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) concernant toutes les questions inhérentes à cette catégorie sociale, invitant les walis et les membres du gouvernement à prendre attache avec les représentants des jeunes. La diplomatie algérienne a retrouvé sa place M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, en voulant pour preuves les déclarations du SG de l’ONU, de l’Union Européenne et de grands pays sur le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.

Supervisant samedi au Palais des nations la rencontre gouvernement-walis, le Président Tebboune a indiqué que la « diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, » citant pour preuve les déclarations du « Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des états-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage. »

Evoquant la situation en Libye, le Président Tebboune a réitéré la solidarité de l’Algérie avec « les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens », affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays. « En l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité, » a-t-il souligné, critiquant les tentatives de certaines parties de former un gouvernement parallèle au gouvernement d’Union nationale, reconnue par la communauté internationale.

Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure « la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali. » « L’Algérie qui ne toléra aucune tentative de division du Mali (le nord du sud), ne renoncera pas aux états du Sahel, » a affirmé le Président Tebboune. Concernant le Niger, le Chef de l’état a rappelé les relations multiples qu’entretient l’Algérie avec ce pays voisin au même titre que le Mali. Il évoquera dans ce sens « les défunts cheikhs El Maghili et El Kounti et bien d’autres qui ont diffusé notre religion en Afrique, une religion de juste milieu. »

Le Président Tebboune a également évoqué la cause sahraouie,soulignant qu’elle figurait parmi les dossiers de principe, en plus d’être une question de décolonisation dont le dossier est au niveau de la Commission de décolonisation de l’ONU. « Nous ne sommes plus au 19e siècle, les peuples se sont libérés, mais le peuple sahraoui lutte toujours, comme nous l’avons fait dans le passé, contre la colonisation, » a-t-il ajouté, soulignant qu’il « est tout à fait normal pour nous de ne pas cautionner la colonisation. Nous n’avons pas d’ambition dans les territoires des autres, nous défendon simplement les nôtres. » « Sur la question palestinienne, considérée par les Algériens, » a-t-il rappelé, de « question essentielle et nationale, » il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que « la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre. »

Par : LAKHDARI BRAHIM

Le Midi Libre, 26/09/2022

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