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Tout ce que le roi du Maroc a récolté de la normalisation avec Israël est le discrédit aux yeux de la population marocaine, de la communauté arabe et des Palestiniens. Pour preuve, les menaces à peine voilées exprimées par le souverain marocain dans son dernier discours à l’occasion de la commémoration de la dénommée « Révolution du roi et du peuple ».
Les Accords Abraham sur lesquels il comptait pour augmenter son emprise sur le Sahara Occidental n’ont rien donné. Un revers qui s’ajoute à la dernière décision du gouvernement américain de déménager ses exercices militaires connus sous le nom d’African Lion.
La mobilisation de la société civile marocaine contre les relations avec l’entité sioniste va en crescendo. A cela s’ajoute une situation sociale qui s’aggrave au jour le jour en raison de la crise alimentaire engendrée par le guerre ukrainienne et les sequelle de deux ans de pandémie. Il ne se passe pratiquement plus une journée sans que ne soient signalées sur les réseaux sociaux des grèves et des marches de protestations pour dénoncer les conditions de vie indignes dans lesquelles vivent les marocains et la répression féroce qui s’abat sur les journalistes, les militants politiques et les journalistes.
Pour faire taire les voix discordantes, le Makhzen fait tourner à plein régime la machine répressive. Il emprisonne à tour de bras. Vivant dans la hantise d’une révolte généralisée, Mohammed VI a appelé même en renfort les Israéliens pour former sa police politique aux techniques de répression des foules.
Malgré les importantes opérations de marketing, lancées à coups de millions de dollars, pour vendre à l’étranger l’image d’un Maroc où tout va bien, le Makhzen est bien au bord de la crise de nerfs. Et ce ne sont certainement pas les nombreux documentaires diffusés en boucle par la chaîne pro-israélienne i24 news sur la beauté des paysages marocains ou le raffinement de la gastronomie de Rabat qui y changera quelque chose à cet état de fait.
Depuis plusieurs mois, Mohammed VI et sa cour font face à une importante fronde sociale qui risque à tout moment d’emporter le Makhzen. Étouffée durant ces deux dernières années à cause de la pandémie de Covid-19, la protestation sociale a refait son apparition et gagne chaque jour en intensité. Les Marocains sont à bout et n’ont plus peur de le faire savoir.
Comme lors des événements du Rif en octobre 2016 qui a vu la population de cette région se lever comme un seul homme pour dénoncer sa marginalisation, la gabegie du Makhzen et la corruption endémique qui gangrène l’administration marocaine, la colère qui couve actuellement dans les villes et le Maroc profond est une lame de fond.
Traditionnellement complaisants à l’égard de cette monarchie moyenâgeuse, les médias occidentaux n’en parlent évidemment pas. Il ne se passe pratiquement plus une journée sans que ne soient signalées sur les réseaux sociaux des grèves et des marches de protestations pour dénoncer les conditions de vie indignes dans lesquelles vivent les marocains et la répression féroce qui s’abat sur les journalistes, les militants politiques et les journalistes. Pour faire taire les voix discordantes, le Makhzen fait tourner à plein régime la machine répressive. Il emprisonne à tour de bras.
Vivant dans la hantise d’une révolte généralisée, Mohammed VI a appelé même en renfort les Israéliens pour former sa police politique aux techniques de répression des foules.
Tous ces éléments ont eu pour effet de plonger dans un profond doute les décideurs marocains aujourd’hui à la solde des sionistes à commencer par Nacer Bourita. Ce doute et cette crainte d’un avenir incertain transparait clairement dans le message de samedi de Mohammed VI, dont la santé est chancelante. Dans ce message à la fois curieux et insolite, il appelle les partenaires du Maroc à « clarifier » leur position sur la question du Sahara occidental et à le soutenir « sans aucune équivoque ». « Je voudrais adresser un message clair à tout le monde: le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international », a-t-il déclaré. « C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit », a-t-il souligné.
Mohammed VI est-il naïf vraiment au point de penser que quelqu’un va voler à son secours dans un contexte mondial devenu une jungle et dont le devise est plus que jamais « chacun pour soi… » ? Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’un signe de panique évident. Il est évident qu’aucun pays ne va accepter de sacrifier ses intérêts nationaux pour faire plaisir à un roi dont la cause est perdue depuis longtemps.
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