Maroc, Israël, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario,
Il n’échappe à aucune organisation des droits de l’homme, dont les représentants parviennent à accéder aux territoires occupés du Sahara occidental, la brutalité de la police secrète marocaine. Les militants sincères racontent des scènes ahurissantes se déroulant sous leurs yeux. Des policiers marocains qui passent à tabac des militants sahraouis des droits de l’homme est monnaie courante dans le royaume. Plus que des coups de matraque, il est des militantes qui subissent des viols. Ce n’est pas une invention. Ce genre de pratiques sont documentées et les preuves existent. Il est clair que la police secrète du roi n’a pas changé ses méthodes. Les militants du Hirak du Rif en savent quelque chose. Même après leur incarcération sur la base d’une très lourde condamnation à 20 ans de prison, ils sont passés au supplice de la «bouteille».
Dans bon nombre de pays, pareilles pratiques n’auraient pas eu lieu pour la simple raison que des consignes auraient été données aux membres des services de sécurité. On pourrait supposer que les autorités marocaines insistent auprès des forces de police aux fins d’éviter des scènes préjudiciables à l’image du royaume. Mais, à bien suivre un grand nombre de témoignages, l’impression qui se dégage est que les policiers n’ont rien à faire des ordres qu’ils reçoivent. L’explication de ces comportements irrespectueux des droits de l’homme tient dans le fait que les services de renseignements sont tellement bien protégés par le Palais royal que leurs éléments peuvent faire ce que bon leur semble, sans être inquiétés.
Dans l’échelle de «faire ce que bon leur semble», un passage à tabac est au niveau zéro. C’est cela le véritable visage de la colonisation marocaine au Sahara occidental, mais aussi dans toutes les régions du pays qui voudraient s’émanciper ou encore face à des migrants subsahariens: une brutalité quasi animale.
Le rôle des organisations des droits de l’homme consiste à ouvrir les yeux à certaines grandes puissances et à quelques «conseillers spéciaux» de chefs d’État, soucieux de la défense des droits de l’homme partout dans le monde. Mais il semble qu’un épais écran empêche les «bonnes consciences» de voir la réalité marocaine. Au même titre d’ailleurs que pour son principale allié Israël. Il est grand temps que l’humanité sache qu’un drame à la limite de l’apartheid est en train de se dérouler sous ses yeux, avec la complicité et la passivité d’un Occident coupable de non-assistance à des populations en danger de mort. Il faut que cela cesse.
L’Expression, 25/07/2022
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