Le gaz algérien courtisé par l’Europe

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Le pays, vu comme stable et déjà doté de gazoducs vers l’Europe, voit défiler les dirigeants européens en quête de sources de gaz nouvelles. Mais l’augmentation des exportations est limitée par la forte consommation intérieure.

Depuis le début de la guerre en Ukraine et les menaces qui planent sur les livraisons de gaz russe, l’Europe se tourne vers d’autres pays producteurs d’énergie pour sécuriser ses approvisionnements. Avec la visite du chancelier allemand Scholz en février, celles du président du Conseil des ministres italien Mario Draghi en avril puis en juillet et celle annoncée prochainement d’Emmanuel Macron, Alger est devenue le centre de toutes les convoitises.

Le 19 juillet, un contrat pétrolier et gazier de quatre milliards de dollars sur vingt-cinq ans était signé entre la société nationale algérienne Sonatrach, le français Total Energie, l’italien l’ENI et l’américain Continental Petroleum. Cet accord porte sur le périmètre de 102 395 kilomètres carrés des blocs 404 et 208 de l’exploitation de Berkine, au sud-est de l’Algérie. Lors de la conférence de presse qui a suivi la ratification de ce contrat crucial pour l’avenir énergétique de l’Europe, Toufik Hakkar, PDG de Sonatrach, la société nationale algérienne des hydrocarbures, a annoncé que d’autres contrats pourraient être conclus avant la fin 2022.

Bloqué depuis près de vingt ans par les prix attractifs du gaz russe et une législation nationale rigide compliquant les investissements étrangers, le secteur de l’énergie algérien semble…

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