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Les Etats- Unis, le Maroc, l’Entité sioniste et l’OTAN dans le plus large exercice militaire en Afrique : intimidations au grand jour contre l’Algérie ?
Nourredine Bouteldja
Les Etats-Unis et le Maroc, pays hôte, ont lancé lundi à Agadir l’exercice militaire « African Lion 2022 », le plus large sur le continent africain, notent des observateurs.
L’ampleur géographique du terrain des exercices, incluant le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Ghana, servent d’alibi apparent pour masquer les desseins inavoués des concepteurs de manœuvres militaires qui auront ratissé large.
En effet, et selon le communiqué du commandement américain pour l’Afrique (Africom) l’opération mobilise plus de 7 500 soldats originaires de dix nations, dont le Brésil, le Tchad, la France et le Royaume-Uni ainsi que des observateurs militaires en provenance de l’Otan et d’une quinzaine de «pays partenaires dont, pour la première fois, Israël» a précisé l’Africom.
Autant dire, que c’est par là une ‘’expédition en règle’’ dans le but de monter du muscle à l’égard de l’Algérie, baignant en pleine tension avec le royaume chérifien, d’une part, et, d’autre part, au regard de sa position jugée avenante à l’égard de la Russie, par l’occident et ses sherpas dans la région.
Cela même si les promoteurs d’une telle action aux allures tout autant belliqueuses que bellicistes avérées tentent de la saupoudrer par le soporifique objectif de «renforcer des capacités communes de défense pour contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes».
Un leitmotiv-bateau éculé que vient éventer, non seulement le profil des partenaires de l’opération, tous souscrivant à la normalisation avec l’Entité sioniste et son lieutenant au Maghreb mais aussi- et surtout- le lieu du déroulement de l’essentiel de ses exercices, à savoir à Mahbès frontalière de l’Algérie ou encore à la lisière du Sahara occidental, non loin de Tindouf.
Il est à noter qu’initialement partante pour ces manœuvres, l’Espagne, frappé de disgrâce par l’Algérie en raison de son revirement sur la cause sahraouie et mal en point économiquement depuis, a dû se retirer d’un tel conglomérat de va-t-en-guerre.
AL24News, 21 juin 2022
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