Algérie, Espagne, Allemagne, Italie, Maroc, Sahara Occidental,
Pour Berlin et Rome, les sanctions prises par l’Algérie contre l’Espagne n’affecteront nullement les relations entre Alger et Bruxelles.
Il s’agit d’une nouvelle gifle au gouvernement espagnol de Pedro Sanchez qui avait tenté d’impliquer l’Union Européenne dans son récent conflit diplomatique avec l’Algérie, né suite à l’alignement de Madrid à la position coloniale de Rabat sur la question de décolonisation au Sahara Occidental, en violation du droit international, dont celui affirmé par la Cour Européenne interdisant l’exploitation des territoires sahraouis occupés.
Le premier désaveu européen de Madrid vient de Berlin via Katja Keul, secrétaire d’Etat allemand des affaires étrangères, reçue ce lundi par le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra. « L’Algérie est un acteur important dans la résolution des conflits régionaux en Afrique du Nord et de l’Ouest. Il est donc important pour moi d’intensifier le dialogue politique avec les responsables algériens », a déclaré Keul, politiquement lié aux Verts. Et d’ajouter « Je proposerai au gouvernement algérien une coopération plus étroite pour développer nos relations énergétiques. Je suis convaincu que nous devons tirer davantage parti du potentiel des énergies renouvelables pour nos relations bilatérales ».
Pour sa part, le ministère italien des affaires étrangères a annoncé ce lundi qu’il prépare activement la tenue de la rencontre de haut niveau intergouvernemental avec l’Algérie qui se tiendra le mois prochain, destinée à la consolidation des relations politiques et économiques entre les deux pays. Selon la même source, le secrétaire général du ministère transalpin et l’ambassadeur d’Algérie à Rome ont abordé « la situation en Méditerranée, les conséquences de la guerre en Ukraine, la sécurité énergétique et alimentaire ».
Algérie54, 14 juin 2022
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