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La dirigeante du parti politique espagnol Ciudadanos, Inés Arrimadas, a qualifié, dimanche , le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, de «danger public», à la suite de son revirement dans le dossier du Sahara occidental et la décision de l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne.
«La politique étrangère d’un pays est quelque chose qui n’appartient pas à un président du gouvernement, car c’est l’image de l’Espagne. Cela peut avoir des conséquences géopolitiques très graves», a déclaré Mme Arrimadas dans une interview publiée par La Razon, qualifiant Pedro Sanchez de «danger public à la Moncloa», siège du gouvernement. La cheffe du parti a averti que les conséquences du revirement de Pedro Sanchez dans le dossier sahraoui et les «dommages» causés par son gouvernement dureront dans le temps, même après le départ de celui-ci.
L’ensemble de la classe politique espagnole a dénoncé la politique de Pedro Sanchez vis-à-vis du conflit au Sahara occidental. Après que l’Algérie a décidé, mercredi dernier, de procéder à la suspension «immédiate» du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec Madrid, l’Exécutif espagnol s’est immédiatement plaint auprès de la Commission européenne.
A ce propos, le journaliste espagnol Ignacio Cembrero a dénoncé dans un tweet le «deux poids, deux mesures» de Madrid.
«L’Espagne eut aussi des raisons de se plaindre du Maroc (fermeture des douanes de Melilla, discrimination aux ports d’Andalousie, l’affaire d’espionnage Pegasus, etc.), mais elle ne le fit pas. Deux poids, 2 mesures?», s’est-il interrogé.
Horizons, 12/06/2022
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