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Au lendemain de la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec son partenaire espagnol, l’Union européenne (UE) s’est exprimée, pour la première fois, sur les tensions entre les deux pays voisins.
Nabila Massrali, porte-parole des affaires étrangères de l’UE, a indiqué que Bruxelles était « extrêmement préoccupée » par la situation.
« Nous demandons à la partie algérienne de revoir cette décision », a-t-elle déclaré, exhortant l’Algérie et l’Espagne à travailler par la voie diplomatique pour résoudre le différend.
Plus tôt dans la journée, le ministre espagnol des Affaires étrangères espagnols a indiqué que son gouvernement préparait une « réponse adéquate, sereine et constructive, mais ferme, pour la défense des intérêts espagnols et des entreprises espagnoles », ajoutant que les implications et la portée pratique du gel des échanges avec l’Espagne au niveau national et européen sont en cours d’analyse.
Selon le journal espagnol El Pais les pertes de l’Espagne avoisineraient les 2,9 milliards de dollars par an.
José Albares a fait savoir que la volonté du gouvernement de son pays est de maintenir les meilleures relations avec l’Algérie, comme avec les autres pays voisins, sur la base des principes de l’accord d’amitié et qui sont le respect de la souveraineté, la non-ingérence dans les affaires intérieures et la coopération dans l’intérêt mutuel des deux peuples, selon le journal espagnol El Pais.
Pour rappel, l’Algérie et l’Union européenne ont signé un accord d’association en 2002 et entré en vigueur en 2005.
Reporters, 10/06/2022
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